Princesse des cendres
Je suis la princesse de la surprise, du rêve
Sous mes paupières brûlent toutes les bougies de l'amour
Dans mes cahiers, j'écris le vent de mes souffrances
J'écris une prose sur mon frêle corps assoiffé.
Je suis la princesse des ténèbres, des cendres
J'écris le feu, l'enfer
J'écris l'eau pour apaiser ma douleur
Je chasse la froideur de mes nuits
Je débarrasse mon cœur des cendres de la vie.
Ma feuille s'envole
Voltige dans le vent
Tombe, descend très bas au fond de la terre
Très bas, très bas dans le gouffre géant
Dans la grande obscurité
Je suis tel un arbre que l'automne a dénudé
L'automne qui ne veut se remplacer,
Ni par un hiver, ni par un printemps, ni même un été
Une vie plate, un automne qui dure, dure !
Assia
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Style : Poème | Par ASSIA | Voir tous ses textes | Visite : 502
Coup de cœur : 7 / Technique : 6
Commentaires :
pseudo : Brestine
C'est très joli cette image de l'automne qui ne s'en va, mais il ne durera pas Assia, c'est sûr, car tous les arbres renaissent, même le tien.
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