Tant de haine
Tant de morts
Que des numéros
Pour les uns
Des être chers disparus
Pour les autres
Tant de haine
Que la plupart ne comprend pas
Tant de haine
Qui existe encore
Tant de morts
Dont la raison
La plupart ignore
Et des autres nient
Tant de morts
Qui hantent les lieux
Les souvenirs qui se cachent dans les murs
Les cris qui s'enfuient dans les bois
Des lieux, des noms, des visages
Qu'on ne doit jamais oublier
Qu'on doit rappeler aux gens
Des corps amaigris
Marchant sur le chemin du non retour
Sachant que la mort rapproche ils font leur dernière prière
Avec les ennemis dans leurs dos
Ayant été des voisins, des amis avant
Et qui se sont transformés en meurtriers, violeurs, en monstres.
Aujourd'hui il ne faut pas oublier
Des milliers de corps de lieux, de dépôts retrouvés, inspectés, prouvés
mais des charniers, des fausses communes qui attendent d'être découverts
Des centaines, milliers de familles qui retrouvent la paix
Qui peuvent faire leur deuil après 13 ans vivant dans l'incertain, dans l'espoir
qu'il frappe à la porte un jour .........
qu'enfin cet être cher
que ce soit enfant, mère, frère, père, mari, sœur, grand-mère, grand-père
revient à la maison.
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Style : autre | Par elkay | Voir tous ses textes | Visite : 888
Coup de cœur : 12 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : Brestine
Ne pas oublier est essentiel, même si ça ne fera pas revenir ceux qui sont partis. Tu as bien raison de le rappeler.
pseudo : PHIL
CHAQUE HOLOCAUSTE EST UNE CICATRICE DE L ESPECE HUMAINE . QUI SAIT ETRE TELLEMENT INHUMAINE
pseudo : scribio
C'est un trés bel hommage aux disparus, il faut entretenir le souvenirs, ton poême est trés émouvant, merci
pseudo : elkay
Merci pour vos commentaires.
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