Fruit étrange, fruit fertile « le poème est un fruit », fruit de la passion paraît-il.

Un être à part, paraxial, végétal, mais aussi exactement démesuré

fruit d’un être humain, rêve du temps

rêve goulument hautain, être résolument humain, resplendissant de quatrains

en effet pas toujours commode, il est fait d’épreuve, d’insomnies sur la commode

sommeils léger, lyriques, berçante ou sauvage, amère musique

de j’en-ai-marre,  ô tintamarres, de rythmes entrainants mystère paradisiaque.

Le poème tourne le bouton de la lumière,

l’intensifie, bat le ciel à l’envers, défait ce qui est à faire insuffle les rêves, recrée la création d’une solitude nuptiale et ne vit que d’amour, l’amour du calme.

Les lettres s’imprimant dans la rétine le poème niche son cœur au creux des mains moites

d’une lecture allongée, réveille le poète au cœur d’une âme niche de tendresse, de contentement et de félicité.