J'attendais son retour,
Elle me l'avait promis,
C'était il y a longtemps,
Au temps des crinolines
Et des corsets serrés
Sur des hanches bannies.
En regardant mes yeux,
Elle jurait son amour
Et sa bouche amoureuse
Divaguait sur mes lèvres.
C'était le temps du vent,
Des mélos de trompettes
Et des rues envahies
Par des cœurs embaumés.
Ah, comme je l'aimais
Son parfum de vanille,
Qui fusait innocent,
De ses endroits secrets.
Je me souviens encore,
De ses frissons ardents,
Qui naissaient doucement,
Sous ma main enhardie.
Chaque jour son sourire,
Ressemblait à la fleur,
Qui écartait, timide,
Ses pétales adorés.
Une heure, en sa présence,
Ne durait qu'une minute,
Bien vite évaporée.
J'écoutais tous les bruits,
Je tâtais son absence.
Devant moi s'écroulaient,
Les espoirs inutiles.
Il arriva un jour,
Où le temps fatigué,
Ne se dilata plus.
Alors mes plus beaux rêves
Ont quitté ma pensée
Et mes doigts desséchés
Ont éteint la chandelle.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 679
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Commentaires :
pseudo : bluma02
magnifique ton poéme. tu explique si bien l'abandon en amour bonne continuation
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