Depuis des millénaires,
Je saupoudre les ailes,
Des anges voyageurs.
Ils partent loin de nous
Et ne reviennent plus.
Ou du moins leur retour
Se fait dans la douleur.
Ils couvent dans leurs yeux,
De terribles secrets.
Mais qu'ont-ils affronté,
Dans ces contrées lointaines,
Où le temps déchaîné,
A gonflé les malheurs ?
Les visages creusés,
Les yeux qui ne voient plus,
Ils aspirent au repos
Et restent sans rien dire,
Attendant avec peur,
Leur prochaine mission.
Les siècles passent ainsi
Et quand la cloche tinte,
Ils savent qu'ils doivent partir,
A des années-lumière.
Et moi j'aimais un ange,
Il est venu vers moi,
Cachant, je ne sais plus,
Sous son ample manteau,
Des petits monticules,
Qui ne servent à rien.
L'ange a baissé la tête,
J'ai dû lisser ses ailes
Et arranger ses plumes.
L'ange a pris son envol
Et j'ai lu dans ses yeux,
La faute originelle.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 714
Coup de cœur : 13 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : Brestine
J'adore ce que tu écris, vraiment. C'est un vrai régal de te lire...
pseudo :
Merci Brestine.
pseudo : obsidienne
c'est un vrai bonheur de lecture, merci pour cela
pseudo :
je viens de découvrir un poêten un autre sue ce site
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