Ne laisse pas ton regard,
Errer vers d'autres plaines,
Je ne me lasse pas,
D'écouter ton ennui.
La nuit rutile enfin,
Des diamants de tes yeux.
Loin de moi tu souris,
Tu lui donnes la main
Et ton cœur bat pour lui.
Je retiens comme je peux,
Les lambeaux de parfum,
Que tes larmes ont laissés,
Sur ma peau étonnée.
Et je n'entends plus rien,
Seul, le son de ta voix,
Parvient à disperser,
Mes souvenirs de toi,
De tes yeux qui grillaient,
Comme le feu du soleil.
Sur ma peau, se raidissent,
Les humeurs que ta bouche,
Jadis a déposées.
Je t'attends, le sais-tu ?
J'attends un bout de rêve,
Pour toi je ne dors plus.
Je surveille l'horizon,
Je scrute les poussières,
Qui pourraient dans mille ans,
Annoncer ton retour.
Je redoute l'oubli,
Qui me fera vieillir.
Là-bas, près des roseaux,
Tu revis avec lui.
Je sens comme un frisson,
Effleurer mon échine,
Je devine, effaré,
Que tu m'as effacé,
Moi je vivais pour toi.
Maintenant à quoi bon ?
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 848
Coup de cœur : 9 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : PHIL
JOLI MAIS DEPRIMANT SURTOUT A 7.H DU MAT
pseudo : monalisa
BIEN ÉCRIT MAIS UN REGARD TRISTE. POETE83 REGARDE ENCORE PLUS LOIN ET TU Y VERRAS UN RAYON DE SOLEIL QUI POINTE SON NEZ!!!
pseudo : Brestine
C'est superbement bien écrit. J'aime beaucoup...
pseudo : dawn
j'aime comme tu décris ta peine; ça sonne juste, tu y vas, au fond. Pas la peine de décrire un espoir si on ne la ressent pas.
pseudo : ciloum
Vis pour toi maintenant, poète83! Tiens Monalisa?
pseudo : poete83
Merci à tous.
pseudo : obsidienne
et nos yeux ébahis se pénètrent de la beauté de cette supplique
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