Je suis la cible de mes malheurs. Dès l'instant où je me réveille le matin, je regarde des calamités. Des fatalités. Des drames. J écoutes des monsenges.des songes. Je vois des êtres humains. Des êtres inhumains.des nains. Des géants. Des colosses. De l eau. Du feu. Du thé. Des voitures. Des murs.des amis. Des ennemis. Un chien. Des oiseaux.les nuages. Une carotte. Le ciel. Des figures. Des vêtements. Des couleurs. Des douleurs.. Un cri. Un regard. Des larmes. Un drame. Un accident. Des dents. Une rivière. Un sein. Un saint. Un nain. Une main. Des choses extérieures .m entrainent à perdre contact avec-moi-même. Je m oublie en tâtonnant ses choses là. Je me dissous à tout cela et bien à d autres choses dans la vie qui vibre qui vit autour de moi.... Et pendant un petit moment je m oublies. Et je commis des erreurs. Graves. Cruels. C est très normal que l être humain sorte de lui-même, chaque contact avec le monde extérieur l'oblige à sortir de lui-même....Le pousse à sortir de lui-même tout de- même. C est normal. Il s oublie. Il s oublie complètement un petit instant mais pas tous les instants car le cerveau marche. Travail...il s oublie Tout en se rappelant de lui. C est un peu compliqué. Mais concentre-toi sur moi. Ne dessine pas quand je te parle. Tu m entends ? Soit attentif. Concentre-toi... Assemble-toi. Rassemble-toi ...Mélange toi..Tu prends les choses à la légère... Ne prends pas les choses à la légère... ramasse-ta tête. Tu écris...c est pas du jeu. Tu ne me parle pas. Tu écris... Ecrire c est ma façon de parler. Je m explique. Explique. Tiens. Quoi ? Un exemple. Donne. Ecoute. Vas y... l acteur qui joue son rôle et dit à lui-même en même temps .tu es formidable. Tu es un bon acteur. Qu'est ce qu'il a ? Écoute... Au moment même ou le spectateur l applaudissent. L être humain en lui. dit a l acteur .qui est lui. Tu es un bon acteur. Les spectateurs applaudissent pour ton jeu. Applaudissent pour toi.. Et il se gonfle. Et commet l erreur fatale...l être humain. Inhumain s affaiblit. Désemparé. Il sort de lui-même mais .pas aller à la dérive ... J ai pas bien compris ce que tu dis. Je parle à moi et à toi en même temps. Pour nous dire à moi et à toi. Attention. Il faut maintenir l équilibre entre l intérieur et l extérieur, Entre l inferieur et le supérieur. Entre Le contour et le centre. Le corps et l esprit. Tu as compris ? J avoue..Je n ai rien compris. Je crois...Je ne sais pas.il y a en moi un mélange de sentiments... Une nostalgie hallucinante surgit. Moments vécus...Moments très intéressants dans toute ma vie. Etant très petit..Feu..Ma tente travaillait chez une famille française. Elle part le matin et ne reviens que le soir. Je ne savais pas ou elle travaillait exactement. Je ne sais pas ou au juste ce que Je sais. C est qu'elle travaille en ville. Au centre ville. Mais ou. Je ne sais pas. Ce que je sais. C est...Qu'elle travaille comme femme domestique chez des français du colonialisme. Et à Chaque soir. Elle m apporte avec elle. Des morceaux de pain grillés. Du chocolat de Nicolas. Des revues artistiques. Des bandes dessinées C était. La première femme au monde qui m as offert une revue. Et C est la première fois de ma vie que je vois une revue artistique... Des dessins. Des caricatures. Des dessins animés. Chaque soir je l attendais avec impatience.et chaque soir elle m apportait des bandes dessinés. Zambla .kiwi. Pepito. Tom et Jerry. Et d autres revues comme la revue française de jadis salut les copains. Ou il y avait. Des chanteurs comme feu Claude François. Et Des comédiens d autres fois. Comme. Feu Simonne Signoret. Feu Brasseur le père...et comme. Feu Bourvil. Feu louis de Funès. Feu Brel. Feu Edith piaf. Piaf le moineau. La môme piaf... Et comme Feu Gabin jean. Feu jean Villard. Feu louis Jouvet. Feu barreau jean louis... Feu marais jean. Feu sire olivier Laurence. Feu antonine Arthaud. Feu Orson Welles.feu Brel jaques. Feu Yves Montand.feu coluche.feu Fernand Reno. Feu lino Ventura. Feu Gérard Philippe. Feu Philippe Noiret. Feu Agata Christie. Ces gents là étaient des Feux d artifices d art. . D autres feux d artistes que j ai dans la mémoire mais j ai pas pu se rappeler d eux à l instant... Si j ose dire je les ai oublié pour l instant. En attendant godo. Non en attendant ma tante feu au coin de la rue, j ai l impression maintenait que j attendais mes premières leçons de dessin. Mes premières leçons d Art... mais, est ce que tu te rends compte ? Aimer le dessin à travers des revues artistiques a cet âge là.. C est fantastique pour l adolescent que j étais. Excuses-moi...J ai pas très bien compris ce que tu dis. Écoute... Je parle à moi et à toi en même temps. Pour nous dire à moi et à toi. Attention. Il faut faire très attention. Maintenir l équilibre entre l intérieur et l extérieur, inferieur et le supérieur. Le contour et le centre. L auteur et le conteur...Le corps et l esprit. Tu as compris ? J avoue je n ai rien digéré. J ai dis que J ai aimé et le dessin et les histoires. Qui sait il se peut que l amour du dessin m est venu en découvrant tout ce monde fantastique du rêve. T es un ange. Non je suis un démon.ne dis pas ça. Je t en suplie.et laisse-dire. De quoi parles-tu ? Tu dis n importe quoi...Tu parles n importe comment ? C est une partie de mon récit. .quel récit ? Le texte. ma memoire.NOIRE.. Mais... en vérité.je me retrouve plus. Je suis perdu. Submergé d émotions. C est très profonds ce que je ressens... Oui...Le puits de ma memoire est très profond. Je crois ? tu crois ?...le faite de toucher l être humain et tu reçois une vibration total de son corps. Tu sauras que tu as affaire à un être extraordinaire. Un être hors pair. Etre sensible à tout. Et en plus il apporte avec lui tendresse politesse et le sourire. Apporte et prête très attention à lui à toi et aux autres. Sans prétendre qu'il s en fou de tout. Le silence dans la vie. Notre silence. Le silence est la plus haute forme de communication.. Ce n est pas être muet, sans voix. Je parle du silence qui parle. Je parle de la voix du silence. Le silence profond qui parle. Le silence qui gène. Car même si on ne parle pas. Même si on n ouvre pas la bouche. Bouche à bouche. On est en dialogue avec nous même. Dialogue intérieur profond. Même si on n écris pas on est en dialogue intérieur avec nous méme.toi et toi...moi et moi...comme disait antonin Arthaud. La dualité du personnage. L être et son double. Le théâtre et son double. Chaque être humain A son double. Alors je suis en permanent en dialogue avec moi-même.. Et c'est cette voix que je donne l importance à entendre. C est ma critique. Autocritique. Pour celui qui sait écouter, le silence, le véritable silence à une voix, car il est l'expression de la vie, la plus haute forme de communication. Existe dans le silence. Quand une mendiante. Mal habillée tend sa main pour demander de l aide. De l aumône. Et ne prononce aucun mot. Sauf sa main tendue. Tu l observes. Tu lui dis..Que dieu nous apporte de l argent et t apporte aussi de l argent. Que Dieu nous aide tous...ou si tu lui donnes des pièces d argents.. Elle part. Sans rien dire. Désespérée. Toi. Tu restes.et tu lis ses paroles muettes. tu lis son silence.la mendiante a tout dis sans Rien dire..Une main tendue. Un regard.. Par ce simple geste de sa main. Par ce simple regard..Elle raconte ses malheurs sans ouvrir sa bouche. Ce silence est la parole de la vie humaine. La voix du silence, c'est la voix intérieure profonde. L autocritique.mes agitations.mes révoltes. Mes craintes.mes amours. Mes espoirs. Ma joie.mes contradictions. Me contredit. Moi. Je suis en permanent en dialogue silencieux avec moi même. Je me fâche tout le temps avec moi-même. Surtout en décortiquant le comportement des autres humains. Je tris tout comportement. Et le malheur j omis mes comportements.et c est l erreur fatale. C est Honteux. Quel honte ? Je déteste mon démon Et quel démon. Je le crains. Me fait très peur. Me hante. Me met dans des citations atroces .cruels. Barbares. Désagréable tout simplement...au contraire le plus compliqué de l existence. Ça complique l existence. Ça obscurcit mon existence Le complique beaucoup. Beaucoup...et je suis là. Entrain de me voir déchirer. Comme un carton. Je suis là entrain de me voir évoluer comme une gerbe qui pousse en été en plein désert...tu m a arrosé...douché...tu m as fait renaitre de nouveau. Je suis un nouveau né. Un bébé barbu. Un bébé ému. Un bébé qui hésite. Qui n as pas de chance. Bébé triste...je suis mélancolique. Triste par ce qu'on transporte avec nous tout le temps notre mort.on doit partir un jour. Départ arrivée. L arrivées et le départ... Entre l arrivée et notre départ...il y a Une vie. Une histoire. Des histoires.et quelles histoires. Qui a dit. Que je vais rencontrer Elisabeth à l internet. Entre le premier jour ou je l ai vu à la camera d un cyber lointain... cyber loin de trois milles kilomètres. J étais au tiers désert du monde. Je travaillais dans une société. Mais j étais là. Avec ma mémoire. Je voyageais avec mon imaginaire Au théâtre. Aux visages de mes amis. Aux coins des rues de mon pays. J étais dépaysé à l immigration. Pour fuir à mon immigration. Je voyageais avec ma tête...je m enfoui dans moi. Dans des souvenirs lointains. J avais besoin de quelque un...je savais qu'est ce que c est l internet. Un jour un électricien ami algérien m a ouvert un email. Ma montré les merveilles de l internet. Et dans un cite de rencontre. Comme ça au hasard. Un soir. Je me suis connecté à l internet. Et voilà le contacte qui est fait. Nos rencontres se multiplient. Et se multiplient. Un soir j ai vu son visage. Visage intelligent. Beau.et j étais émerveillé par son sourire. Par sa façon d écouter. Sa façon de répondre.son personnage contradictoire. Qui montre à la fois. Un être humain très fort. Et fragile à la fois. J ai aimé l être et le paraître...elle était très différente de tous ceux que j ai rencontré au net. Elle était très honnête...elle m appelait père...et j étais fier.et je tenais à elle. J ai sentis que c est elle qui me manquait en tant qu'amie. Mon démon s est penché vers son démon.... Et après notre rencontre au net. Après...Nos rencontres... Je pense à elle. Je lui écris des messages au travail pour les copier au cyber une fois rentré à l internet. Je n ai pas d amies femmes sauf elle. J ai fais ma première amie à l âge de cinquante sept ans. Non... cinquante huit ans. Encore une année de plus car 2009 va venir... Venir ou ? Laisses moi parler... parle... Je parle d une vraie amitié. Pure amitié. Rare amitié. Je n ai pas des aventures amoureuses. Non. Ça m intéresse pas. je parle à des femmes inconnues ... Je parle. Je parle. Je parle. Mais pourquoi tu parles d elle maintenant ? Ça c est une autre histoire.. Je sais......il y a un manque en moi...ou es-tu ange sacré secret ? Que fais-tu en ce moment ? Tes grains de beautés me manquent. Ton sourire me manque. Ta voix me manque. Ou es-tu ? Ton regard me manque.tes réflexions me manquent. Ton écoute me manque.ton souffle me manque .ou es-tu ? Ton langage me manque. Ta chaleur me manque. Tu me manques ou es-tu mon ange ? .ou es-tu mon espoir. ? Qui es-tu. Ange ?aigle oiseau ? Comment fais tu pour être là bas et ici en même temps tout en étant ici et là là-bas tout le temps...comment fais tu pour parcourir toutes ces kilomètres. Toutes ses distances. Et être là bas et ici en même temps. ? Je suis énergique allergique à notre amitié humaine. Moi esprit d'escalier. de marche. De montée qui enchante le bébé en moi. Le bébé en toi... l'enfantin enfoui mort en moi en toi. Et la pure relation surgit apparaît comme un gain au loto. Rare les relations humaines de ce genre. Emotif. Délicate. Sensible. Ma cible. ta cible. Le saint. Déterre. Détache. Déracine. Abat. Le mauvais. Eveille le rare. Le beau. Le merveilleux au monde... traumatisme les idées noires. Les mauvaises intentions... attention c est anormal de penser ainsi... Hors-norme. Traumatisme crânien. Ne craint rien...symbole. Gri-gri de méchanceté humaine pourri. Pourriture...choc .parcourt...explore. Franchis le cerveau malade. Electrochoc. Courant électrique. Choque. L animal...l œuf se casse. Le verre se brise. Je crache. Tu craches.la bassesse sans cesse. L image se brule cesse. Finit.... Le cœur se blesse. S arrête. Finit... Se laisse. Se lasse.la rupture. Le malheur Débute. Le déshonneur commence. La honte avance. Augmente. Arrogant. Impoli. Imprudent. Aptitude. Attitude. humilié .agenouillé . Anesthésié. Mort cérébrale...coma. Fracture crânienne. Arrière pensées. Alibis .abcès ulcère. Cancer. Tumeur. Tu meurs de tes idées noires... enveloppées de bonheur. Environné d'amour. Entouré De respect. Bordé d aventures humaine .saines. Fortes c est émotif. créatif. Inventif. Vif. Assomme le malheur. Tue la moue. Ecrase Le douteux. Transvide l être de l humanité humaine...obscure. Ténébreux. Ombreux. Noire. Le crane salle... mal. L enfer. Le gouffre. la profondeur... avoue. Crache. Crache ta crache mousseuse. Arnaque arrogant. Arnaque le regard le l amitié saint. Irrespectueux. Asphyxie par la haine. Etouffé. étranglé.par lui-même. l'anomalie humaine sal.mal.chacal.inhumaine. Un déchet. Un sachet. Un caché. Un sac d être humain. Incomplet. Inachevé. A suivre. Se toque de toxique. Malade. Poison. Cloison entre humain et inhumain. Tactique. Stratégie .schéma. Etincelle de malheur. .élans .plan. Bond. Impulsion. Expulsion. Axé. Déplacement. Emplacement. Hors de lui. Dommage. M excuses depuis ce matin tu es entrain de camoufler les verbes et les adjectifs qualificatifs. Tu cumules. Accumule les choses sans avancer d un pouce ton histoire. Au contraire tu marches en arrière. Tu as fais Marche arrière. Tu as commis un accident avec ton histoire je crois. Car. je ne comprends plus ton dire .il me semble que tu es fâché contre toi... j'ai écris l'autre fois .je sais qu'il y'a un brouillard dans moi.et que je ne peux pas m'en débarrasser .il est dans ma personnalité. Ta personnalité...au contraire... j'essaye de tout dire. Tout raconter. Tout écrire tout. Mais je n'ose pas. Je ne peux pas .impossible .il y'a toujours un obstacle..Un blocage. Un claquage. Des criblages...Des triages...il y a un arbitrage de soi sur soi.et je fais de mon mieux tu sais ? Et je pense que l incompréhension de moi-même. Me bloque. L insuffisance en ma personnalité qui me pousse à échouer dans ma vie.mon déséquilibre de haute calibre.. Car. Quand je suis seul. La plus part du temps.. je parle avec moi-même sans ouvrir la bouche. Comme si... je parle à un autre que moi. Moi et moi. Je parle à moi même en tant qu'un autre. Je ris avec moi-même.je rigole avec moi-même. Je conseille moi-même. Tout de même... il faut le faire avec soi même. C est la moindre chose... Je pleurs je pleurs souvent seul...Pas avec moi-même. ca m arrive presque...Toutes les nuits. C est pour ça d ailleurs que je ne peux pas dormir tôt. Je reste éveillé jusqu'au lever du matin. J'ai pas mal de fois dis à moi-même. Hamid il faut voir un psychiatre peut être tu trouveras chez lui des expliquassions à tes comportements. Parce que en une journée.. Je peux avoir plusieurs mines. Madame Morel. Oui. Je me rappelle très bien que madame Morel au collège de la gare. Madame Morel Ma demandée un jour d emmener mes parents. Je savais pas pourquoi. ? Madame Morel était professeur de français mais elle n était pas française. Elle était juive de nationalité. j étais assis au premier rang de la classe. J étais élève voyageur. Toujours mon imaginaire me transporte au-delà de la classe. Une fois madame Morel m as surpris tête en bas ...je regardais en dessous de son bureau. Je voyais sa jupe. Son bikini était rouge. Elle était maigre poilue. J ai fixé ses jambes une heure. Une heure ? Non. Même pas une seconde. Elle m a surpris. Folle de rage. M appelle au tableau. Me questionne sur la leçon...j ai ouverts grande mes yeux. Toute la classe riait. J ai rien compris. Et je ne savais même pas pourquoi, je regardais la culotte de madame Morel ? j étais tout petit.. je savais pas pourquoi. je suis devant les élèves et pourquoi les élèves riaient...et c étais quoi la leçon ? Plusieurs pourquoi. Et une demi douzaine de qu'est ce qu'il y a ? Se sont posées sur ma petite tête et comme un innocent qui plaide son innocence à la cour.je me suis mis à regarder de gauche à droite.et de droite à gauche. tantôt dans la classe. Tantôt dans la cour de l école. Comme si .je cherche à m évader et avec un innocent visage. Mon visage... j ai dis... sans ouvrir ma bouche... qu'est ce qui se passe ? Je l ai dis à moi-même. sans ouvrir ma bouche.. Je ne connaissais pas bien la langue de madame Morel. Madame Morel a su quelle a affaire avec un cas particulier. Cas spécial. Mon cas...m ordonna de m assoir sous le brouhaha de mes collègues de classe. Après le cours. Me demanda d emmener mes parents avec moi à la séance... Un conseil s est réuni. Le directeur. Madame Morel. Monsieur Bessieres .monsieur charkawi un prof d arabe. Monsieur bénisse Directeur de l école. Un surveillant général. un répétiteur..Mon père. Mon oncle et moi la vedette de la réunion. J étais le seul debout dans la réunion. Je n ai rien compris de leurs dires...j avais très peur que mon père m avance une large gifle en leurs présence. Je ne pensais qu'au caleçon rouge de madame Morel. Mais madame Morel n à rien dit à propos de sa culotte.feu mon père avait une large main. Au lendemain. Mon oncle m amena à une villa..très bourgeoise..il y avais de la verdure...on voyait les vagues de la mer de sa fenêtre. Et des tortues. C est la première fois de ma vie que je voyais de vrais tortues. L homme était très gentil. J étais le seul...malade... tu es malade ? j étais pas malade. Je marchais normalement... je n ai su que j étais malade que lorsque l homme m à proposer des petits comprimés et un verre d eaux minéral. J ai avalé le médicament. Et après avoir répondu à ses questions bizarres...comme la différence entre diverses couleurs. Diverses formes...et les tortues marchaient sous mes pieds ...maintenant.. je sais que j étais chez un psychiatre. Donc. j étais fou. Un petit fou. car j étais jeune. adolescent. Toute la classe a admiré mes petits comprimés quand je les ai montrés à madame Morel. Tout le monde se comportait avec moi très bien. Et dés que madame Morel est sortis voir monsieur bénisse le directeur. Je me suis levé. Pris la craie. Et j ai dessiné une Grande croix d Hitler. Elle s est dessinée au tableau sans ma permission. Sans réfléchir. J ai dessiné une SS d Hitler. C étais ma vengeance. je crois ou c étais une réaction... quand j ai su par un collègue de ma classe qui s assoie à coté de moi que j étais fou. Dès son retour madame Morel pris de panique. Elle a vu le signe d Hitler. Elle a hurlé à haute voix. Crié. Pris son visage entre ses mains. Elle pleurait. Toute la classe se taisait...exclu définitivement. J étais exclu de l établissement. Une autre assemblée s est réunie sans ma présence cette fois ci. Tous mes professeurs, le directeur et mon père. Je savais qu'ils parlaient de moi. J étais à la classe de monsieur Emil quand mon père et mon oncle furent leurs arrivé à l établissement...mon cœur battait très fort. Monsieur Emil expliquait. expliquait.et moi je n entendais pas ce qu'il disait. J avais peur. Très peur. Une gifle. Non...Des gifles m attendaient. .une kermesse de gifle. C est ce que j ai dis dans ma tête. Après la réunion. On m a donné une lettre pour la présenter au directeur de l école italienne des roches noires. J ai été transféré à une autre école. Mais pourquoi je parle de tout cela ? Pourquoi ? je sais pas...comme toi. Je ne sais RIEN...
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Style : Pensée | Par najah hamid | Voir tous ses textes | Visite : 1005
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Commentaires :
pseudo : Z.COMZORRO
pas mal plutot bien je suis fatigué commennt tu fais pour faire un texte aussi long chapeau
pseudo : hadjer
Des mots qui sont un condensé de toute une vie,une vie riche d'evenements ,une histoire d'enfance ,d'un amour pour le dessin qui nous mène vers la vie d'un grand artiste peintre "Hamid", nous parcourons à travers ce texte quelque bribes de la vie de l'auteur, il a cette force de nous mener là où il veut et nous le suivons avec émerveillement . nous faisons connaissances avec les personnages de ce texte ,nous nous familiarisons avec les lieux ,les objets et enfin avec les mots. C'est magnifique Hamid . Merci pour cette belle ballade.
pseudo : maryam-math
L insuffisance en ma personnalité qui me pousse à échouer dans ma vie.mon déséquilibre de haute calibre.. Car. Quand je suis seul. La plus part du temps.. je parle avec moi-même sans ouvrir la bouche. Comme si... je parle à un autre que moi. Moi et moi. Je parle à moi même en tant qu'un autre. Je ris avec moi-même.je rigole avec moi-même. Je conseille moi-même. Tout de même... ******************** je n'ai rien à dire cher papa que c'est magnifique, formidable je suis vrmt ahuri de cette éblouissance suprême j'ai bien aimé le texte et surtt le style bonne continuation cher papa et vrmt je te tire chapeau je t'aime cher papa
pseudo :
............Hallucinant...........................
pseudo : monalisa
TEXTE TRÈS INTIMISTE QU'IL FAUT SUIVRE A LA LETTRE POUR MIEUX COMPRENDRE QUI TU ES. HAMID C'EST UN TRAVAIL DE FOURMI QUE TU NOUS OFFRES, BRAVO ET INCROYABLE.
pseudo : Cécile Césaire-Lanoix
Un homme qui observe, qui s'interroge sur le pourquoi de la vie... Texte très habile. Tous mes voeux t'accompagnent pour cette nouvelle année. Amicalement.
pseudo : VIVAL33
J'aime ton texte torturé et vibrant de ces maux d'enfance qui t'ont donné des racines, qui t'ont nourri, et où tu vas puiser ce substrat dans ton coeur, ton âme, tu nous dévoiles ta grande sensibilité, ton art, une essence rare... Très belle année à toi Najah, ami artiste
pseudo : ang3-lina
Une écriture sensationelle qui me laisse sans voix. Vous faites vraiment un exelent travail! _________Fabuleux_______!!
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