L' automne a fait place à l'hiver
Et la neige, tel un blanc manteau
A remplacé le tapis vert
Que l'été apporte avec le renouveau.

Adieu, longues et belles promenades
Où l'on admirait les beautés de la nature,
Adieu mélodieuses sérénades
Que le ruisseau entre les joncs susurre.

Tout est triste et blanc désormais
La nature elle-même est sans joie,
Et l'on éprouve le besoin d'aimer,
De sentir roder l'amour près de soi.

Que de longues et douces rêveries
Au coin du feu de sarments,
Je fis toujours en sa compagnie
Car elle occupe tous mes moments.

Son corps voluptueux hante mon esprit,
Ainsi que ses seins roses et merveilleux
Et souvent je songe tout ravi,
Qu'elle est faite pour me rendre heureux;

Car plus tard elle sera ma femme
Son amour réchauffera mon coeur,
Et pour récompenser notre flamme
Nous aurons des enfants ainsi que du bonheur !