Il y a parfois des vagues,
Qui somnolent dans la nuit,
Le léger vent les berce
Et la houle les ennuie.
Quand la nuit est profonde
Et que la lune luit,
Elles rêvent sans le vouloir,
A de vaillantes poupes,
Qui les caresseraient,
Aussi bien que des proues.
Et alors on entend,
Quand les oiseaux se taisent,
Des murmures lascifs,
Qui embaument la nuit.
Souvent, des cris stridents,
Dérangent les marins,
Assoupis, délirants,
Sur leur lit de cordages.
Le capitaine se tait,
La mer est son amie.
Il se penche parfois,
Pour scruter l'océan
Et essayer de voir,
Les sirènes amoureuses,
Qui s'ébattent, impudiques,
Nageant près du bateau.
Alors, toutes ensemble,
Les vagues se réveillent,
S'étirent et se déplient,
Se gonflent et se replient.
Elles reprennent leur labeur.
Il faut baisser les voiles
Et le lourd bateau noir,
Devient une balancelle.
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Style : Poème | Par poete83 | Voir tous ses textes | Visite : 456
Coup de cœur : 10 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Brestine
Un joli poème...
pseudo : ciloum
la mer intarrissable sujet, agréablement traité
pseudo : poete83
Merci à Brestine et à ciloum
pseudo : PHIL
OUI TRES JOLI POEME
pseudo : poete83
Merci PHIL
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