J'aimerais tellement que ce soit sur mon cœur
Que tout comme autrefois s'épanche ta tristesse,
Que ton apaisement naisse de ma caresse
Et que sous mes baisers se tarisse ton pleur.
Mais tu fuis mon amour, muré dans ton malheur,
Pour me mettre à l'écart tu me toises et m'agresses.
Désemparée j'assiste à toute ta détresse
Sans trouver la façon de guérir ta douleur.
Je hais le temps qui passe et cette adolescence
Qui changent les enfants et sèment la souffrance...
Mon petit, mon bébé, je reste ta maman.
Je connais cette hargne ainsi que ce mal être
Ce besoin d'exister ou bien de disparaître
Car je fus jeune un jour et eus même tourment.
Claudie Becques (08/12/08)
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Style : Poème | Par Claudie Becques | Voir tous ses textes | Visite : 791
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Commentaires :
pseudo : monalisa
CLAUDIE MERCI DE CE TENDRE ET FORT POÈME. JE CROIS QUE TOUTES LES MAMANS SE RECONNAÎTRONT DANS TES MOTS. COURAGE CAR L'AMOUR FAIT TOUJOURS DES MIRACLES.
pseudo : phil
l'adolescence une période bien compliquée pour les parents.Joli poème.
pseudo : ciloum
j'en suis pas encore là mais à quelques années l'appréhende déjà
pseudo : Claudie Becques
Merci à vous Monalisa, Phil et Ciloum. L'adolescence est compliquée à vivre pour l'enfant qui ne sait plus très bien qui il est, et pour les parents qui se heurtent soudainement au mutisme. Notre rôle est bien délicat pour évaluer la détresse de cet enfant-adulte qui ne confie plus, et notre crainte est de le voir se tourner vers des choix dangereux. Ciloum profite bien de tes petits, le temps passe tellement vite ! Amitiés à tous