Evoluant en ce monde sans volupté
Mon Âme parfois se complait de toute cette souffrance
Celle qui de tous temps m'habite
En moi alors germe cette sempiternelle interrogation
S'agit-il de cette créature, ce démon
Qui depuis l'aube me susurre ma mauvaise conduite ?
Moi qui ne cessait de vouloir mettre fin à la commune errance
Me voilà devenu cet autre, mu par la cupidité
Suis-je devenu comme tous ces robots,
Ces automates dont l'horizon est limité
A leurs seules et égoïstes volontés
Sans se soucier d'être entouré de tant de maux ?
Vouloir m'en exclure davantage ne serait qu'hypocrisie
Les êtres n'ayant jamais trouvé leur chemin jusqu'alors
N'ont d'autre choix pour avancer dans cette vie
Que d'oublier ce désespoir et de chasser ces idées de mort
Car au fond qu'importe que d'autres continuent de dépérir
En d'autres temps personne ne fût là pour secourir
Ceux qui, dès à présent, n'ont de cesse de se mettre à courir
A leur tour après des chimères qui les aidera à mieux se sentir
Si dès à présent un bilan il fallait dresser
Je pourrais m'adresser à tous ceux qui se sentent oubliés
Pour leur dire que la meilleure place leur est attribuée
Car ils sont libres et seuls maîtres de leurs pensées
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Style : Poème | Par Derek | Voir tous ses textes | Visite : 824
Coup de cœur : 10 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : PHIL
QUE DE VERITE MAIS EGALEMENT DE PESSIMISME.POUR LE STYLE FELICITATION
pseudo : ciloum
est-on jamais "libre et seul maître de ses pensées"? ton texte fait réfléchir, un poème philosophique, pas évident à écrire. je suis super d'accord pour la technique.
pseudo : BAMBE
Un pansement léger pour ceux qui se sentent oubliés et ne sont pas sensibilisés aux richesses mais bien plus aux contraintes de la liberté. Beau texte en effet.
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