Publier vos poèmes, nouvelles, histoires, pensées sur Mytexte

aspect caché par samuelrivabella

aspect caché

Aspect caché.


C'est toujours à ce moment bien précis que s'entonnes ces voix. Cela arrive toutes les nuits depuis que John est mort.
Je regardais par la fenêtre intrigué, afin de s'avoir d'où proviennent ces voix sans âmes, mais impossibles de voir quelque chose dans ces ténèbres de la nuit.
Je me levai pour aller prévenir père d'aller voire ce qui se trame, mais devant sa porte, je changeai d'avis. Ce n'était pas la première fois, père m'aurais invité de regagner ma chambre, afin que j'aille me coucher.
Il n'y avait que moi qui entendais ces voix pressée dans la nuit à l'affut d'une oreille curieuse.
Je pris le peux de courage en moi, et je descendis les escaliers, traversa le couloir et sortis dehors.
Les voix résonnaient de plus en plus forts, et ne voyant rien, je décidai d'y jeter un coup d'œil de plus près en suivant le chemin des fracas de ces voix austères, que mes oreilles percevaient.
Je marchais et marchais. Il me semblait marcher pendant des heures, car le froid n'arrangeait pas les choses, et les terrains vagues traversés n'étaient pas des plus accueillants.
Une grille barrait ma route, je me trouvais à l'endroit même ou ces voix retentissaient.
Cet endroit n'était pas des plus plaisants. Le désert, pas de maison au alentour, que des arbres desséchés par le souffle de l'enfer qui régnait dans la pénombre de la lune assayante.
J'entrepris de passer outre la barrière, et traversant les sentiers souls, je déboucha sur une maison lugubre et sombre. Je n'étais pas des plus enchanté à savoir ce qu'il y avait à l'intérieur, mais rentré à la maison bredouille et intrigué étais impensable.
J'ouvris la porte, et à ma grande surprise, un amphithéâtre se présentait devant moi.
Le silence total, un silence à vous glacer le sang. Personne au alentour, mais une chose me dévora l'esprit, pourquoi ce silence ?
Ma seule présence faisait-elle taire ces chants mélodieux de désespoirs ? Et pourquoi l'amphithéâtre était-elle éclairé dans ces tribunes sans vies ?
Soudain une peur opulente envahie mon esprit d'un frison sans fin. Des choses étranges traversa les murs, et s'affalais devant moi avec une démarche morbide
Leur seul désir était de m'emporter avec eux dans l'abîme de l'enfer.
J'essayai de fuir leur pensée effrayante, mais impossible, l'amphithéâtre était entouré de ces créatures sanguinaires.
La seule solution était de déguiser leurs idées meurtrières, en entravant leurs vies démoniaques et malsaines.
Je pris le tournevis à mes pieds qui servait au démontage des tribunes et je l'enfonçai dans leurs peaux tendres et sensibles, tout comme nos enveloppes charnelles. Leurs cris de peines me faisaient réjouir que la victoire fût plus proche.
Au plus que j'en tuais, au plus qu'il y en avait. La légion de ces créatures était décuplée par le nombre de mort que j'avais exterminé.
Mon corps était envahi par ces démons malfaisants, et rué de coups je m'endormais un peu plus vers la mort.
Je ne savais pas que dans la mort on avait encore un semblant de pensée. Mon corps étais lourd, trop lourd pour qu'on la puisse ramener à la vie.
J'ouvris les yeux, et tout était blanc autour de moi, j'étais enlacé dans un habit blanc sans manche, comme un fous qu'on jette à la battoir.
J'apercevais par la fenêtre mes parents qui étaient en larmes, discutant avec le personnel. Je les entendais demander à mes parent, quelles idées aurait put me passer par la tête pour que je puisse ôter tant de vies innocentes.
J'avais sauvé ma peau, presque sauvé le monde de ces créatures diabolique qui descendait tout droit de Lucifer pour nous exterminer, et ma seule récompense fut d'être enfermée dans une cellule !
Le psychologue : - John ! John !
John : - vous faites erreur, je ne m'appelle pas John, moi c'est Mike.

 

 

"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"

Style : Nouvelle | Par samuelrivabella | Voir tous ses textes | Visite : 709

Coup de cœur : 19 / Technique : 16

Commentaires :