J'aime aimer, de n'importe quelle manière, donner énormément, parce qu'au fond, j'ai besoin qu'on en fasse de même pour moi, et ce sans que j'ai à le demander, naturellement. Mais je suis seule, à me donner sans compter, et sans recevoir ce dont j'ai besoin, ce que je suis censé mériter. En résumé, je suis enfermée dans un mal- être dont je ne peux plus me sortir parce qu'aucune personne ne me montre d'intérêt. J'ai essayé de remonter de ce gouffre dans lequel je me suis mise, j'ai tenté de m'appuyer sur des personnes proches qui auraient pu m'aider. Désormais, c'est comme si je m'étais accrochée à une petite branche, prête à céder, et j'attends sans attendre qu'elle se casse ou que quelqu'un m'agrippe à bras le corps pour me sortir de là. Mais cette 2^ème solution est un espoir qui s'évanouie de jour en jour, et le poids de cette souffrance ne cesse de détériorer cette branche à laquelle je me tiens désespérément.

Dans la vie rien n'est insurmontable si nous nous donnons les moyens. Même si on vit à fond l'instant présent, on doit aussi faire preuve de patience. Chaque action que nous faisons est comme une graine que nous plantons, et avant qu'elle ne devienne une belle fleur, il faut l'arroser, patienter.

 La vie est une prise de risque. Que nous allons finir cette vie à un moment où un autre est un fait, alors si nous voulons évoluer, profiter du temps qui nous est offert, il faut savoir décider des choix à faire, de nous risquer à nous bouger, tout en gardant à l'esprit que rien n'est vraiment définitif. Il faut savoir faire la part des choses. Tout le monde est différent, il ne faut donc pas se comparer à une majorité ou à une normalité qu'une société, bourrée de défaut, a déclarée. Que nous ayons une passion ou pas, une ambition professionnelle ou pas, que nous ayons des rêves ou pas, nous avons tous à vivre quelque chose. Si nous sommes là, vivants, c'est seulement pour une chose simple et essentielle : vivre notre vie ! Le sens qu'il y a à la vie est celui que nous lui donnons.