L'éclaircie réchauffe l'esquisse d'un souffle,
A la commissure d'une ombre matinale.
Les lézards s'apprêtent à border les chemins,
Que pieds nus, tu emprunteras.
Les pierres à l'écoutent, se polissent,
Quand viennent tes pas de chatte.
La senteur des fleurs sur ta robe jasmin,
Frivole dans la brise estivale,
Enrhumée d'une poussière lavande.
Elle éternue et laisse entrevoir,
La convoitise des queues traînes gouttière,
Tapies, du désir, dans de viles vibrisses.
La rosé se fait fine et perlante,
Sur les herbes folles, à vos pupilles perçantes !
Elles esquivent la facette râpeuse,
Pour aliter, ta douce peau lancinante.
La nature s'incline et s'émerveille,
Devant celle qui la détrônera.
Le jour où fous et aveugles,
Comble, messieurs les perçants,
Perceront avec leur cœur.
La beauté de ces femmes,
Qui mènent la danse dans les herbes sauvages.
Fous de croire, qu'elles sont folles,
De se coucher par un souffle matinal.
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Style : autre | Par jamendo | Voir tous ses textes | Visite : 813
Coup de cœur : 12 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : Brestine
Des mots toujours emprunts d'une certaine étrangeté, cher Jamendo, mais bien plaisants à lire... Une belle sensualité... Amitiés.
pseudo : BAMBE
Trés trés beau poème, un univers magnifique, j'ai extrémement aimé jusqu'à l'étrangeté de ton écrit.
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