Soleil de novembre
sur le jardin,
où mon père et ma mère
ne viendront plus.
Les bourgeons du magnolia
n'ont aucune chance d'éclore,
comme certaines de nos rêveries
qui resteront...des rêveries.
Dans l'allée centrale demeurent,
pris dans le ciment, les cailloux,
avec lesquels mon père avait écrit
ton prénom, tu sais, maman ?
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Style : Poème | Par michelconrad | Voir tous ses textes | Visite : 939
Coup de cœur : 9 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : Phil
émouvant!
pseudo : monalisa
TRÈS BEAU ET TENDRE. RESPECT POUR CEUX QUI SONT PARTIS VERS LE SOLEIL.
pseudo : Brestine
Une douce nostalgie dans ce jardin ensoleillé... plein d'émotions.
pseudo : volatile
Instant de spleen superbe.
pseudo : ficelle
émotion pure, juste.
pseudo : elkay
un poème plein d'émotions....
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