L'oubli
Sapiens, patience et impatience
Montre du doigt ta décadence
Le temps mortifie ta splendeur
J'ai trop d'écailles à mon bonheur
Ma mie, ma douce amie
Vous en souvient encore ?
Cela fait si longtemps
Ma mie, ma douce amie,
Quand nous étions amants
Que rien ne comptait plus,
Ni le monde ni le temps
Enlacés et perdus
Perdus éperdument
Ta gorge et ses appels
De rires frissonnants
Quand tu étais si belle
Et que j'étais si grand
Quand tu étais si pure
Et que j'étais si sur
De t'aimer tendrement
Ma mie ma douce amie
Vous en souvient encore ?
Cela fait si longtemps
Ma mie ma douce amie
Que je dois être mort
Et raide assurément.
Si la mort c'est l'oubli
Alors j'oublie la mort
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Style : Poème | Par chouchou | Voir tous ses textes | Visite : 806
Coup de cœur : 12 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : PHIL
JE SUIS HEUREUX D'AVOIR FAIT UN RETOUR EN ARRIERE POUR APPRECIER TON POEME.
pseudo : BAMBE
Très beau poême sur ces choses si essentielles et si fortes qui se défont quand même pour s'inscrivent in éternum, et parfois douloureusement, dans notre mémoire.
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