Des larmes coulent le long de mes joues
Comme de la pluie sur les carreaux de la fenêtre
Mais même floue, j'aperçois ta jolie silhouette
Le sol détrempé exhale ce parfum adoré
Abrité sous les arcades de la cité
Tu discutes avec les hommes du village
Le sourire toujours est accroché à ton visage
Et toutes les filles qui passent te dévisagent
J'ai mal mais mes pleurs ne sont pas amers
Respirant à pleines gorgées mon odeur préférée
Celle de la terre du Pays des Merveilles
Je referme la fenêtre, et tout se tait
Et je reste là, portant sur moi quelques traces de pluie
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Style : Poème | Par Batoule | Voir tous ses textes | Visite : 488
Coup de cœur : 8 / Technique : 7
Commentaires :
pseudo : obsidienne
une nostalgie qui rime avec magie, quel beau texte !
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