Tu as poussé ton cri dans les vents,
Mais les pigeons sont morts.
Ils porteront ton cri dans l'oubli,
Comme se meurent ton ethnie.
Chez moi s'aiment les pigeons,
Dans nos belles cathédrales,
Temples de la dévotion à la digne religion.
C'est sur ça t'aide pas,
La gloire des cons qui y retentit,
A chaque fois qu'ils se sanctifient.
Ils pensent surement que tu manques,
De monuments aux morts que l'on décore,
A chaque amnistie.
Mais non, ceux-là tu les as déjà à profusion,
Dans ton horizon sans pigeons.
Pourtant on m'avait dit que les dieux apportent paix et
résurrection,
Paroles qui retentissent dans l'oreille des pions,
Absorbés par la divine gestuelle.
Message universel porté par les charognes,
Mais toi ton corps n'est pas offrande,
Ton sang, tu voulais qu'il reste en tes veines.
Chez toi il n y a pas de pigeons,
Juste des vautours qui te libèrent,
De ta sombre misère.
Au profit de nos actionnaires,
Qui reçoivent la bénédiction dominicale,
Dans nos belles cathédrales.
Où s'aiment les pigeons et règnent les cons.
Ton cri restera dans l'oubli.
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Style : autre | Par jamendo | Voir tous ses textes | Visite : 712
Coup de cœur : 13 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : BAMBE
Quel cri qui déchire et le poème qui, aussi fort, s'exprime, super!
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