T’as peur du diable qui se tapît derrière la vitre
Tu le sens t’emporter vers d'étranges terres engluées
Martelée par l’arrache-coeur et le fol enfer que tu bois
Tes tripes te crient famine et embrassent un souvenir déchiré
Tu dérives vers une terre vague où l’agonie te ressemble
Tes tremblements achèvent ton pénible voyage que brièvement
mes ongles vernis t’arrache de ma poitrine par lambeaux
Tu me tambourines de tes mains sales
l’amour est inexistant
Tu dérives entre les plaies béantes et tes cicatrices sclérosées
À croire aux laides folies et tendres lèvres offertes
Mais dis-moi pourquoi as tu tué mon plus beau poême
Toi qui te tapît dans l’absynthe que ma main brasse.
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Style : Poème | Par kukumi | Voir tous ses textes | Visite : 693
Coup de cœur : 15 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : BAMBE
Un texte extrémement fort, à la carnation particulière, aux couleurs acidulées de la douleur, j'espère qu'il a été construit pour cette prouesse et n'est pas le reflet de ta réalité.
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