Un regard qui se perd,

Amandes inertes dans le coin d'une pièce.

Ce visage qui flotte devant ses yeux,

Une pensée qui s'envole par-delà les cieux,

Portée dans les vents du nord.

Arrivera-t-elle aux portes de ta mélancolie ?

Je lui confie une musique,

Peyole pour le long voyage,

Dans ma douce mélancolie.

Allongée dans l'oasis de tes pensées,

Bercée par le parfum d'un souvenir,

La note d'un rire.

Sur ce vieux piano qui se laisse mourir,

De ne plus jouer, la douce mélancolie.

Les yeux tristes dans l'alchimie, de deux esprits,

Qui se cherchent et s'attirent,

Dans les vents du nord.

Dans les vents du nord,

Il y a ce corps, messagé,

De la douce folie,

Aux portes de ta mélancolie.

Des songes qui s'évanouissent, dans l'envers de tes nuits,

Où seule la mélancolie,

Détient ce cœur fragile.

Alors, ma pensée se déposera en une fleur,

Pour que s'épanouisse ce cœur.