Monsieur et très sincère ami,
A travers ce roman, je prétends vous faire voir
Que la chance demeure quelques fois très incertaine...
Par conséquent, je peux vous conter mon histoire:
Un jeune bel étranger dans l'eau se laissa choir
Car le malheureux voulut que son étoile lointaine,
Heureuse de le laisser vaquer à son sort
Laissa ce jeune enfant à une bien triste mort.
Quoi qu'il en fut, notre jeune héros s'amusait
En gambadant gaiment sur les bords de la Seine.
Mais le ciel permit dans son immense bonté
Qu'un arbre à ce bord de l'eau pouvait se trouver.
Et les passant parisiens qui passaient par là
Admiraient cette scène comme si de rien n'était.
Par bonheur le branchage de l'arbre sauva
Ce jeune enfant des mains du fleuve turbulent.
Et par Dieu, ce jeune étranger était sauvé !
Mais le jeunot criait qu'il aurait pu périr.
Aucun roi, aucun magistrat, aucun passant
Ne voulût point l'écouter de peur de se nuire.
A quoi bon écouter des élucubrations...
A ce moment là, passa un maitre d'école
Qui l'entendait s'égosillait prés de ce saule.
Le Magister qui se retourna à ces cris,
D'un ton fort grave put lui envoyer son mépris,
Son courroux et sa haine, juste par tradition.
Ainsi il le réprimanda fort gravement
Avec une telle intensité que tout les gens
Sans soucis, ne cessèrent de passer leur chemin.
Le maitre qui criait : « Ah ! Le petit coquin !,
Regardez ou l'a mené sa grande sottise !,
Et puis de ces fripons, prenez le plus grand soin !
Que notre pays est malheureux et qu'il faille
Toujours respecter cette mauvaise canaille !
Même si le ciel de Dieu les accable de maux
Je ne pourrait jamais plaindre leur sort ! ».
Ayant jeter tout ce qui lui était permis,
Il s'en alla aussi par son chemin, sa vie,
Sans se préoccuper de l'enfant rempli d'eau.
Je blâme ici beaucoup plus de gens qu'on ne le pense.
Tout magistrat, tout citoyen, tout pédant,
Peut bien se reconnaître au discours que j'avance...
Car aucun des trois ne fait un peuple puissant.
Le Créateur a voulu bénir l'engeance;
Dans toutes les affaires, ils ne font que songer
Au moyens de parler et d'exercer leur langue.
Par le ciel, mon ami, tirez moi du danger !
Et vous pourrez faire après toute votre harangue.
Je vous en prie !
(18-09-2008 à 08:51)
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Style : Poème | Par Euskadie | Voir tous ses textes | Visite : 512
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