Les vieux châteaux s'étouffent dnas leur solitude,
Gardienne de secrets dans les créneaux branlants
Et le lierre a grimpé, commeà son habitude,
Sur les murs éclatés des donjons chancelants.
Le vent dans les couloirs traîne la mélopée
Qu'un petit ménestrel chantait au coin du feu,
Avec le doux espoir d'un regard de l'aimée
Pour enflammer son coeur en attente d'aveu
Tandis que le seigneur bataille en Palestine
La dame de céans rêve d'un chevalier,
Arrivant à la nuit pour chasser la routine
Et l'emporter au loin sur son fier destrier.
Les noirs mâchicoulis surveillent la campagne
Comme pour écouter une troupe au galop
Qui viendrait apporter des nouvelles d'Espagne
En parlant d'abondance et de l'eldorado.
Des siècles ont passé sur les pages d'histoire
Qui s'inscrit en légende au ciel des devenirs ;
Les fantômes des rois cherchent un auditoire
Pour laisser aux vivants quelques beaux souvenirs.
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Style : Poème | Par louisane | Voir tous ses textes | Visite : 980
Coup de cœur : 8 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : PHIL
Style superbe.
pseudo : MOSFAN
Magnifique:rarement j'ai eu sous les yeux un aussi beau texte; félicitations et amitié MOSFAN
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