Tu me présentes un long couteau bien aiguisé
Je plaisante et dis que je vais te tuer
Tu me réponds : « vas-y, fais ce qu'il te plaît »
J'ai l'impression de m'être fait duper
A trop jouer on en devient son propre jouet
Et voilà qu'on ne récolte plus que de l'inimitié
Tu es fier et sûr de toi
Tu me regardes dans les yeux
Et me confirme que je peux
Je pleure à l'intérieur à la seule idée
De toucher un seul de tes cheveux
Et l'effroi m'envahit doublé d'amertume
Et au ralenti décomposant le geste
Je repose le couteau protégeant ta vie
Prête à tout moment à le retourner contre moi
Et je m'en vais le cœur en émoi
D'avoir souffert l'idée de te perdre
D'avoir pensé à donner ma vie pour toi
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Style : Poème | Par Batoule | Voir tous ses textes | Visite : 718
Coup de cœur : 11 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : Euskadie
Votre texte traduit bien des sentiments opposés et contradictoires qui se téléscopent dans la conscience de certains individu. Merci pour cette lecture. Cordialement
pseudo : Phil
atmosphère troublante .Sujet bien retrancris.
pseudo : ifrit
Je rejoins les avis d'Euskadie et de Phil. C'est une scène à briser le cœur, si ça ne l'entaille.
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