Je vagabonde tout de noir vêtu dans les rues. Je fuis les passants, les riverains, qu'on me laisse seul avec ma peine. Mes sanglots rythment mon pas, tantôt long et las, tantôt vif et violent. Je ne sais plus où je suis, je suis perdu. Je retrouverai bien vite mon chemin, ou le tien, qui sait.
Car je l'ai perdu aussi, ce chemin de fleurs, ce coin de bonheur. La nuit est légère, comme mon pas à l'approche de ton pays, ce lieu qui m'est interdit. À quoi bon avancer si c'est pour rester là, devant chez toi, sans pouvoir franchir ces portes, sans pouvoir lever le pied. Ainsi, je demeure sous ce saule pleureur, mon stylo et mon humeur, et ta photo dans mon coeur, je pleure, moi aussi.
Car ma plus grande faute a été de te perdre, de n'avoir pas su prendre les bons termes, d'avoir été trop ferme, peut-être.
Puisses-tu m'aimer à nouveau ou me dire le plus beau : que ça n'a jamais cessé, nous n'avons pas arrêté !
Je n'ai jamais tant pleuré pour un mal que j'ai fait.
Je n'ai jamais tant aimé une femme que j'ai laissée.
Et la guitare de crier : "Tu l'as bien mérité !".
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Style : Pensée | Par ifrit | Voir tous ses textes | Visite : 658
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Commentaires :
pseudo : Lulu
Que le soleil revienne...
pseudo : damona morrigan
Comme c'est beau, profond. J'aime ta façon d'écrire. Merci.
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