J'étais couché , rêvant, le corps sur le gris val
Quand fouëttaient les vents qui bordent la colline
"j'en ai loué souvent de vive crinoline:
Toucher des seins mouvants ça n'a pas de rival !
J 'ai cherché dans les champs : ce cuir , tissus tribal,
Ces chairs, ces crins léchants : ce cuir , peau si caline,
Dans mon sang s'emmelant ta morsure saline,
Les grands vins plein d'élan , le remord cannibal,
Toucher tes seins mouvants... tu n'as pas de rivale
point d'espoir émouvant ni nul abri qui vale"
Mais tout d'un coup j'entends un démon m'interrompre
"Les mois chantants, tentants,nous pourrons tant corrompre !
_Propos de pugilat ! lui place ma calame,
Ce que tu me dis là me glace jusqu'à l'âme ."
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Style : Poème | Par fantomiald | Voir tous ses textes | Visite : 922
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