Pour tous ceux que l'on aime
Au fil des cinquante-deux semaines
On ne se rend même plus compte
Qu'à chaque seconde
D'une année dans ce monde
On aime
Pour tous ce que l'on sème
L'amour ou bien la haine
Ou encore l'indifférence
Qui prend une longueur d'avance
Sur ce qu'on dit ou ce qu'on pense
On sème
Pour tous ceux que l'on peine
Ouvrir au couteau une veine
Qui ne se refermera peut-être
Jamais. Saigner ou ne pas saigner
Telle est notre sensibilité
On peine
On aime
On sème
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par benoit walravens | Voir tous ses textes | Visite : 818
Coup de cœur : 15 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : BAMBE
Beau, vrai, original, bravo;
Nombre de visites : 18793