Après avoir marché de ferme en capitale,
Pouvoir poser ici mon sac et mes souliers?
Retrouver la maison, les objets familiers
Qui font un paradis de ma terre natale.
Aler, dès le matin, dans le jour qui s'installe,
Redonner aux chemins leurs tracés réguliers
Et, parmi les thuyas et les micocouliers,
Des massifs délaissés, rajeunir le dédale.
Mouiller de ma sueur les terrains endurcis,
Ouvrir grand les volets et, sur les murs noircis,
Rallumer le regard des petites fenêtres.
Voir enfin, du bonheur, les bourgeons refleurir
Et regarder le ciel pour dire à mes ancêtres:
Le sol que vous aimiez n'est pas prêt de mourir.
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Style : Poème | Par COELLO Pierre | Voir tous ses textes | Visite : 781
Coup de cœur : 14 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : monalisa
RAVIE DE TE REVOIR PIERRE. QUELLE JOLIE TERRE DES ANCÊTRES TU NOUS OFFRES AVEC UN PLAISIR IMMENSE DE SAVOIR QU'ELLE EST IMMORTELLE. PETITE QUESTION: C'EST QUOI LES THUYAS ET LES MICOCOULIERS??
pseudo : Blanche Plume
C'est toujours un bonheur que de retrouver ses racines, celles qui nous rassurent... Un retour aux sources nécessaire et salvateur, rester riches des souvenirs et des parfums du passé... Merci !
pseudo : Isalou
Ce poème est d'une grande qualité littéraire et il ne peut que nous toucher parce que le retour aux sources est quelque chose qui nous concerne tous, à un moment ou à un autre : nous sommes pétris de notre passé, de notre enfance, du lieu qui nous a vu grandir. Merci et bravo, Pierre.
pseudo : BAMBE
C'est un bijou que ce texte si fort.
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