- Non, c'est fini ! je n'en veux plus de ton amour protecteur et bienveillant
J'ai encore dans la tête ton odeur affolante
Epice, miel, grenade, brûlure de ciel
Zébrure d'or et de diamant
Répand la foudre et le tourment

Ma peau transpire des effluves de parfum
- Jamais, ne t'autorise jamais à le toucher !
Cette sentence tourne sans cesse dans mes pensées

Mais quelque chose de plus fort vient tout occulter
Ton regard se transforme soudain en interrogation
Mon cœur palpitant se débat comme un démon

Sorti de sa cage mon thorax lentement se relâche
Et une respiration profonde vient s'abîmer
Le long de la paroi sans son de ma carnation

Alors ton bras lentement vient se coller contre moi
Moiteur de réconfort
Je n'y vois qu'une troublante coïncidence

Mais je suis une tentatrice dans l'âme
Bien que toute mon ardeur se calme
Quand près de toi je deviens femme

Toi l'homme
Le prince à la grande beauté
J'avais omis de parler de ta foi
Qui sans cesse grandit
Et heureusement te protège de cet amour maudit