Ce matin, le fond de tes yeux est dans le ciel, la pluie revient mouiller les nuages qui s'effilochent dans une douceur printanière, le soleil même se rengorge de notre rayonnement, la vie s'arrête, repart en arrière, redémarre en perturbant le rythme tellement confortable des habitudes. La lumière de notre nuit baigne en vagues incessantes ces pensées légères qui s'insinuent dans les interstices de notre rencontre. Les fêlures de nos cœurs ressemblent à une céramique ancienne que glace le vernis merveilleux de notre amour. Une préciosité rare. L'élasticité de notre désir se fige en circonvenant toutes nos envies. Nos paradoxes nous servent de guide univoque et notre proximité est notre plus grande distance.
Tout fout le camp, sauf notre amour. Quel bonheur !
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Style : autre | Par obsidienne | Voir tous ses textes | Visite : 929
Coup de cœur : 11 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : monalisa
BONHEUR SUPRÊME CET AMOUR RÉSISTANT AU TEMPS QUI PASSE QUI SUBLIME VOTRE RENCONTRE. QUE CE BONHEUR VOUS ACCOMPAGNE A LONGUEUR DE TEMPS!
pseudo : Isalou
Un texte magnifique, Obsidienne. Le lire ne peut que nous grandir tous.
pseudo : VIVAL33
Tout fout le camp pour laisser la place à l'essentiel: cet amour vital! Très beau obsidienne
pseudo : ficelle
tout fout le camp, sauf notre amour. Quelle construction !
pseudo : gigi
superbe texte, qu'importe le reste, c'est amour est bien vrai
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