Comme chaque soirs je l'attend, je me dis: il faut que je lui parle à tout prix. Je ne peux cependant parler qu'avec les yeux, le vent d'hiver souffle en avril. Toujours ce meme sourire, il faudrait qu'il comprenne à tout prix. Quel instant fragile, le bleu de mes yeux semble lui faire comprendre qu'une histoire d'amour sans parole vaut mieux que tout les plus beaux discours futiles. Sur cette meme plage, celle qui a accompagné tout ces instants d'égarements avec cette femme si lointaines, je les revies avec lui. La différence est...Qu'il est présent... Que meme si cet amour ne mènera nulle part, il sera vécu avec tant d'intensité, que je lui donnerai le nom de premier.

Coucher dans les étoiles quand se meure le soleil, j'ai cherche ton sourire. J'ai endormie ma peau dans le creux de ses bras et libéré ma peine au fond de sa tendresse. J'ai fait l'amour avec une ombre, sortant tout droit de la pénombre. Les vagues ont dérobé un astre de lumière, elles ont écaillé le ciel. Ne désirant parler j'ai inventer un alphabet, celui de la nuit. J'ai murmure à ce cristal qui hante la mer, un secret inexpugnable. J'ai voyage trois ans en arrières. Un bonheur troublant, un bonheur menaçant. J'ai ete conduite dans une grotte aux profondeurs abyssales. Je lui ai confie ce passif, il m'a rassure, m'a caresse. J'ai rêve son sommeil. Perdue au bout milieu de ma vie, lui est entrer dans ma nuit. En le regardant, j'ai su qu'il serait là pour longtemps.