Tout m'est revenu, cette sensation... Il a juste fallut d'un regard, le votre. Vos yeux sont tant de mystères que mon coeur ne pouvait leur plaire.

J'idéalise, je fuis la déception. Je me perd dans mes propres rêveries. Qu'importe, je le sais, je fuis la vie. Celle-ci ne peut se résumer à une existence basée uniquement sur le rêve. Une nuit, le ciel était encre, le vent m'a emporte, il m'a emmené jusqu à la lune, elle si froide et si vaste. Cet astre lunaire à plongé dans l'océan, de cet espace inexploré elle a glisse, à toute allure elle est tombée. J'étais allongée et à peine agrippée. Dans ces fond marins, j'ai suffoqué, fermé les yeux, arrêté de respirer. Voici que les vagues, ces charmantes demoiselles, m'ont habillé, parée d'un habillage fait entièrement d'écume. Affublée ainsi, j'ai regagné la surface, les cheveux détachés. Sur ce sable filasse, il m'attendait. Assit, le sourire fugace, celui qui m'enivre tant, qui transperce mon âme, que j'avais juge sanctuaire impénétrable. J'ai soudainement oublie ma peine dans le creux de sa tendresse. Comme le ciel fut complice, ses couleurs incendiaires ont accompagnées ces instants à peine démesurés, constitués à la fois d'érotisme et de confidentialité.

Comme cette aube à ete violente, sa transparence à avalée mon songe. Quelle cruelle réalité, j'ai rêvé. N'est ce pas le prix à payer si je me résout à ne vivre que dans l'imaginaire? à Voyager dans tant d'endroits insolites? Mais ne finir ai-je pas déçue...De justement ne pas avoir vécu?

J'ai entendu bien trop de discours prolixes à ce sujet. Je n'ai pas véritablement fait mon choix. Mais je veux fuir ce sempiternel quotidien. Mais je veux...Aimer...Reelement. Quel étrange paradoxe entre le fait de vouloir mais de ne pas pouvoir. Tendre amour, comme je t'aime et comme je me délecte de ton regard ou se noit parfois des forets en colères. Comme j'aimerai partir, comme j'aimerai t'aimer peu de temps mais intensément.