Le sol est si vaste que j'en perds la mesure
Elle est féconde dites-vous, je la trouve peu faconde
Imprévus et malotrus si souvent s'y rencontrent
Que bien souvent, illusoire est le majeur qui la fonde
La terre si nourricière est dorénavant si triste
Je m'insurge en silence, comme tout les gens glissent.
Un parvenu à l'âme de bois invoqua les chimistes
Perfide était leur monde, de mort ils étaient élitistes
Hier d'autres forces âpres étaient dans cette boue
Elles étaient simples et tendres comme ton lien est si fou.
Mais, que notre arme de patience a le calice des songes !!!
Que bel éclat faut-il pour user si salement cette éponge
Un as des éboulements, vous me dites l'a bravé
Est-il étourdi à ce point que je m'en eusse étranglé ?
Elle est sale me dites-vous, cette audace terrestre Madame !!!
Je m'en suis refroidi en évitant sa grâce
Un tel fragment de cette utilité aura-t-elle les bonnes manières
De ployer sous mon poids, de l'indifférence coutumière
Je raisonne et pérore comme le hoquet alimente ce monstre
De cette langue si fourchue que je m'abîme à l'y voir vêtue
Oh !!!, glaives du terroir, vous êtes si insondables
Que le meilleur terreau est pour vous cette vague.
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Style : Poème | Par valeix | Voir tous ses textes | Visite : 810
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