Un long couteau luit là...peut être un réverbère
Une cruche y crachait l'ombrage de son eau
Dans un pot de lilas , l'écaille d'un cerbère
A moitié s'arrachait tombé de son tonneau
La sainte pugilat des longs couteaux en fer
Jamais ne se tâchait pour affuter les faux
Nul génie ne git là , même ange de l'enfer,
Dans le rue « des sachets » le « cerbère » était faux
C'était un coupe gorge en pavée guillotine
Et fondue dans la forge une horloge mutine
Déversait à rebours ces heures les plus aigres
Coincé dans ce tambour dessous les couteaux maigres
Mon sang sans sa potasse et mon corps en sonnet
J'attends que ça se tasse et je m'abandonnais
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Style : Poème | Par fantomiald | Voir tous ses textes | Visite : 769
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