Dans la pénombre meurtrière,

Il est une forteresse,

Elle fait taire vos prières,

Par sa beauté enchanteresse.

Certains la savent maudite,

Elle fut bâtit avec l'acier,

Commencez à croire aux mythes,

Cet édifice en est la clé.

Votre errance est éternelle,

Vous ne ferez plus qu'obéir,

Face au couteau sacrificiel,

Que les prêtresses savent tenir.

Vous pliez sous le poids de vos fers,

Vous voudriez tant repartir,

Mais si le fouet mord votre chair,

La corde aussi peut faire souffrir.

Le soleil s'est éteint,

Les ombres sortent avec l'aurore,

Vous craignez le froid des mains

Qui ont pavé les rues de morts.

Vous voulez vous évader

De la folie que leur Roi prêche,

Quand un instant vous vacillez,

Le cou atteint par une flèche.

Dans la pénombre meurtrière,

Il n'y a plus qu'un tombeau,

Quand à la pointe d'un cimeterre,

Le sang s'écoule sur votre dos.