Quand j'ai décroché mon téléphone, un torrent amoureux s'est déversé dans ma vie, noyant quelques fondements qui retenaient encore les derniers murs de ma prison. Dans ma chambre obscure le soleil s'est invité découpant sur les murs les ombres pathétiques des corbeaux qui voletaient à la recherche de miettes improbables. Des alouettes effarouchées piaillaient en désordre, des tourterelles aussi, plus calmes s'essayaient à triller entre les éclaboussures. L'irruption véhémente de ces mots attendus, espérés, détruisait tous les sens passés de mes peurs, de mes angoisses, de mes questions inutiles.
Mon amour m'ondoyait, me submergeait.
Puis le calme.
Une forme extatique du repos.
Une naturelle tranquillité.
L'évidence d'une existence heureuse.
Sa lumière brûlait mon âme.
L'écume de son sourire m'emmenait.
Vers les étoiles.
Un scintillement nouveau.
Une envie de vivre.
Une force nouvelle.
Être.
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Style : autre | Par obsidienne | Voir tous ses textes | Visite : 519
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Commentaires :
pseudo : ficelle
être, simplement. Et voilà !
pseudo : Cécile Césaire-Lanoix
L'ivresse de l'amour ? ;-) Beau texte.
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