Ecrire la biographie de sa vie n'a jamais été facile, on peut parler des heures et des heures sur sa propre personne à des amis, mais dés qu'il s'agit de cerner ces paroles par des lettres sur une page blanche on se retrouve incapable d'écrire un seul mot, on appelle ça, l'angoisse de la page blanche.
J'ai commencé par prendre une feuille pour tracer les événements qui ont constitués ma vie et qui méritent d'être cités dans cette biographie, j'ai fermé mes yeux pour mieux visualiser ma vie et la voir défiler devant moi, mais sincèrement j'ai pas trouvé grandes choses a raconté, et à ce moment là que j'ai constaté que ma vie n'était pas différente des autres, c'est dur de se confronter à ce genre de réalité, un vécu d'un quart de siècle, traduit en cinq ou six phrases !!! Et comme ça, j'ai fini par abandonner l'idée d'écrire mon autobiographie, en tout cas pour l'instant.
Un jour, en surfant sur Internet, je suis tombé sur un article qui donne des conseils d'écriture pour les débutants, intitulé « comment réussir son autobiographie », et le seul conseil que j'ai trouvé efficace était d'essayer de revivre chaque instant de sa vie en mettant de l'émotion, et de cerner juste les moments de grande joie ou de grande tristesse, pour ainsi dire les moments émotionnelles, et commencer par poser des questions.
Qu'est ce que je peux raconter sur les moments émotionnels de ma vie, quels sont les événements qui m'ont marqué le plus ?
En rentrant chez moi, en fin d'après midi, après une journée dur de travail, j'ai pris un bain chaud, et une tasse de café pour me tenir éveiller, afin d'aligner au moins trois ou quatre phrases qui serviront d'un début à mon bouquin.
Et ainsi commence mon autobiographie.
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« Arrête de pleurer... », se sont les paroles que mon oncle Mourad me répétait devant la porte de l'école à ma première entrée en classe, je pleurais pour deux raisons : la première c'était parce que j'avait mal à l'oreille et à la gorge, et parce que ma mère me manquait, je me sentais seul, délaissé, je dirai même orphelin, je regardais autour de moi, avec des yeux humides, piquants à force de les frotter contre mes mains, et je voyais les parents de mes camardes, s'agenouillaient devant leurs enfants pour être à leur hauteur et pouvoir les rassurer et leur dire que tout allait bien se passer en les regardant droit dans les yeux, et moi je n'avais que mon oncle, qui me parlait avec un ton élevé, pour garder l'image de l'homme fort et rigide qui caractérise sa personnalité, c'était vraiment un moment éprouvant pour l'enfant sensible que j'étais ; j'ai essuyé mes larmes pour faire plaisir à mon oncle, mais au fond de moi je pleurais les larmes de mon cœur, et je me suis dirigé vers l'entrée de l'école avec des pas lourds, le dos courbé, et les mains dans les poches. Le portail de l'école se referma derrière moi, me voila dans un nouveau monde.
Apres une heure passée dans une classe sombre, mal éclairée à cause de la teinte blanche sur les vitres des fenêtres, qui ne laissait entrer que des petits rayons de soleil, et qui dégageait une forte odeur de peinture, quelqu'un frappa à la porte, il a demandé de voir notre professeur, c'était une femme vêtue de noire, avec une silhouette qui m'était familière. après quelques mots échangés avec notre professeur, cette dernière est venue vers moi pour me dire que ma mère m'attendait dehors, je n'ai jamais été aussi heureux d'entendre ce mot « Maman » de toute ma vie, j'ai pris mon cartable et je me suis précipité vers la porte de sortie qui me paraissait si loin, et en voyant ma mère je me suis jeté dans ces bras en versant les larmes de soulagement, car je me sentais en fin en sécurité ; c'est dans ces moments de grandes solitudes que les gens prennent conscience de la valeur de ceux qui les entourent, que se soit une mère, un père, une sœur ou un frère, que cette absence soit justifier ou non, on leur pardonnera tout du moment qu'ils soient présent quand on aura besoin d'eux, et malgré que l'absence de ma mère était justifiée par sa présence a coté de ma sœur aînée au service ophtalmologique de l'hôpital, je me suis quand même senti abandonné par celle qui m'a tout appris, mais si les larmes de ma mère se mettaient a parler ce jour là, elles diraient que « je ne suis q'une mère de quatre enfants », sa aurai suffit pour tuer l'égoïsme que chacun de nous porte dans son cœur.
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Commentaires :
pseudo : monalisa
BIENVENUE SPHINX. MERCI DE PARTAGER DES MOMENTS DE TA VIE AVEC NOUS.LA RENTRÉE SCOLAIRE EST PARTOUT LA MÊME AVEC BONHEUR ET TRISTESSE MAIS EN SACHANT QUE LA MAMAN SERA TOUJOURS LÀ POUR SON ENFANT. BONNE CONTINUATION DANS TON AUTOBIOGRAPHIE.
pseudo : sphinx
Merci Monalisa, oui c'est vrai que la rentrée scolaire etait un souvenir unique dans la vie de chacun de nous, j'ai presque fini d'ecrire la suite, j'espere qu'elle te plaira.
pseudo : Isalou
Oui, c'est cela écrire une autobiographie : c'est écrire des moments de sa vie qui touchent les lecteurs au coeur. Bonne continuation, Sphinx !
pseudo : sphinx
Merci mon cher Isalou, j'essai de raconter les grands evenements de ma vie qui m'ont marqués le plus avec un syle remantique afin que cette autobiographie soit lu non par les yeux mais plutot par le coeur, j'avou que c'est ma premiere experience d'ecriture vu que le Français n'est pas ma langue maternelle, mais grace au soutien que je reçoit de la part de ceux qui ont une plume artistique reflichi telle que la votre je continuerai mon petit passage sur une vie d'un quart de siecle.
pseudo : marie angel
Bonne continuation mon petit, t'as vraiment su comment raconter ta vie.....
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