Le corps laid d'un corbeau avait creusé sa fosse
Comme un large tombeau
Il déchausse ! Il fossoie !: les glaces d'un flambeau,
L'ombrage d'un hélios .
Etais ce une ombre fausse : assis, l'aile en lambeau,
Cet oiseau qui exhausse
Ce beau morceau de choix ? Et ce trou qui l'exauce:
N'était-ce qu'un tombeau
(Là ou la raison choit) ?
Il hante mes rêves, je crois qu'il me croasse :
"je suis ta mort rapace et l'ombre qui te crève
Ta mort ! Ton remord ! Crois !
_Ô désarroi et roi ! Ô mort laisse-moi vivre!
Ton envol me rend ivre _Et même je décrois !"
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par fantomiald | Voir tous ses textes | Visite : 791
Coup de cœur : 12 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : obsidienne
ce qui croît chez moi est le plaisir de te lire.
pseudo : fantomiald
tu "crois" ? ^^
pseudo : obsidienne
j'en suis sûr, je lis une écriture pleine de la dérision d'une personne sérieuse qui ne se prend pas au sérieux, et j'adore. C'est un regard indirectement posé sur moi qui me fait réfléchir
Nombre de visites : 43144