Des empreintes de pas sur lecarrelage froid,
Ils entrèrent par la porte de derrière,
Sans faire un bruit, ils ont brisé le verre
Et pendant la nuit, s'invitèrent chez moi.
Ils étaient au nombre de cinq.
Cinq comme les doigts de la main
Qui me barra chemin
Quand j'ai voulu m'enfuir.
Cinq comme les doigts de cette même main
Qui m'empêchait d'hurler
Pour prévenir le voisin.
Des empreintes de pas sur le carrelage froid
Ils entrèrent par la porte de derrière
Sans faire un bruit, ils ont brisé le verre
Et pendant la nuit, s'invitèrent chez moi.
J'avais beau me débattre,
Rien a y faire.
Devant ils étaient quatre,
Le cinquième derrière.
J'avais beau me débattre,
Je n'ai rien pu faire.
Ils m'ont lié les poings
Et les pieds aussi.
Et d'un coup, juste un,
Me voilà endormie.
C'est au petit matin
Que j'ai tout compris:
Ils ont pris ma vie
Et puis sont partis.
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Style : Poème | Par jenne78 | Voir tous ses textes | Visite : 714
Coup de cœur : 12 / Technique : 11
Commentaires :
pseudo : ficelle
quel suspens qui nous mène à une étrange chute, jenne78 !
pseudo : obsidienne
les voleurs volent toujours plus que ce qu'ils emportent... sans pouvoir rien en faire. Mais ils ne t'ont pas volé ta richesse, ton talent.
pseudo : Cécile Césaire-Lanoix
Magnifique!
pseudo : h2cristal
En souhaitant qu'il ne soit pas autobiographique !!! merci
pseudo : monalisa
JENNE78 PREMIÈRE FOIS QUE JE VOIS LE SUJET CAMBRIOLAGE SI BIEN POÉTISÉ. BRAVO.BIEN ÉCRIT.
pseudo : Isalou
Superbe, car c'est un sujet particulièrement difficile à mettre en poème. Bravo !
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