Impudique
Ton corps exposé
Dans les herbes rougies
Au bord du chemin
Des dangers de la route
Tu ne t'es pas méfié
Ta vie a croisé
Un prédateur aveugle
Tu es là, écartelé
Tes organes écarlates
Suintent encore humides
de ton sang vermillon
Œuvre éphémère
Nature morte authentique
Le rouge et le vert
Sont d'un si bel effet
Les passants passeront
Un regard triste, pauvre chose
Mais déjà se pressent
Les gourmands fossoyeurs
Le soleil et la pluie
Leur partageront la tâche
De faire disparaître
Toute traces du drame
Petite chose écartelée
Ton dos rond à piquant
Ne t'as pas protégé
Des prédateurs roulants
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Style : Poème | Par FONDEUR | Voir tous ses textes | Visite : 881
Coup de cœur : 12 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : monalisa
FONDEUR BELLE MÉTAPHORE DE L'IMPUDIQUE. BIEN VU ET BIEN DIT. BRAVO.
pseudo : volatile
Oui fondeur, cette vision macabre, ne doit pas être une fatalité. Il y a quelque chose qui cloche dans le cycle de la vie.
pseudo : obsidienne
au vert on passe, et quand on s'arrête c'est rouge
pseudo : ficelle
Fondeur, très bel hommage à ces petites bêtes qui croisent nos chemins d'égoïstes pressés.
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