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cui cui par obsidienne

cui cui

 

Il est arrivé un jour, en planant entre deux rubans de nuages mordorés, déployant ses ailes gracieuses sans faire d'ombre au-dessus de l'aire d'arrivée. Il s'est posé délicatement, sans balourdise aucune avec des bagages pourtant importants, et il volète, toujours en équilibre, refusant les conflits de quelques mots sûrs qui puisent leurs sources dans un travail en profondeur, appréciant de son œil perçant les différentes facettes même cachées de ses nouveaux amis, laissant doucement son ramage pénétrer les cœurs, sans prétention, avec une retenue que son plumage flamboyant ne laisse pas deviner. Ses plumes douces en réchauffent plus d'une et cet abri duveteux a des couleurs d'or.
Il fait partie de ces oiseaux qu'on a envie d'attraper, pour les adopter et écouter sans cesse leur chant mélodieux.
C'est un bel oiseau, ce volatile

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Style : autre | Par obsidienne | Voir tous ses textes | Visite : 842

Coup de cœur : 9 / Technique : 9

Commentaires :

pseudo : Isalou

Il avait plané plusieurs mois au-dessus du site; heureusement pour nous tous qu'il s'y est posé. Très bel hommage mérité !

pseudo : ficelle

OH OUI ! Que tu as raison, qu'il est "intéressant" cet oiseau-là ! Quel envergure il a ! Mais, ne l'attrapons pas, laissons-le planer au-dessus de nous, déposer des mots ça et là, dans ce bruissement doux qui est le sien. Merci à toi, et merci à cui-cui là.

pseudo : monalisa

MAJESTUEUX OISEAU QUI DAIGNE NOUS MONTRER SON PLUMAGE MAGNIFIQUE. CHUT ÉCOUTONS SON JOLI CHANT. MERCI A TOI ET MERCI A CE GRAND CUI CUI.

pseudo : volatile

Tu sais, obsidienne, je lis et relis ce texte et les larmes me montent aux yeux. Je ne sais pas si mon ramage et mon plumage méritent cet hommage, mais je le prends, obsidienne, je le prends et le garde précieusement. Merci à toi. Merci à vous.