Il faut bien, à un moment, dans ce monde virtuel, prendre du recul et admirer le travail incroyable qui s'accomplit, une forme de rêve vivant qui se déroule sous des yeux inquiets, parfois souriants, souvent interrogateurs et toujours bienveillants. Ces milliers de petits doigts qui s'agitent sur des milliers de touches identiques pour envoyer un peu de soi sous la forme infinitésimale de quelques parcelles d'électricité, ces attentes parfois insupportables que sanctionnent l'apparition des messages pleins de gentillesse et d'intelligence, ces rubans de sentiments déflorés, ces malles de regrets, ces cris de joie et ces couleurs changeantes qui servent aussi à transformer les lecteurs en baromètres, les frénésies, les besoins, les reprises, ces têtes bien faites et différentes, ces cœurs porteurs de valeurs partagées, ces fois et ces doutes et toutes ces expressions transforment la vie de chacun d'entre nous en des mots dérisoires et incomplets. Ajustés, réchauffés, réécrits, inventés, assemblés, choisis ou volés, ils donnent de nous une image que l'on veut exacte en de multiples points, pour des lecteurs éparpillés en un réseau amical. L'idée de l'homme est là, dans sa mouvance, vivante et pleine de tout ce que la vie offre, du désespoir total à l'enthousiasme parfait. Il faut parfaire cette idée, alors on réfléchit, on prend des résolutions, on applique dans sa vie ce qui est parfois un mensonge dans le texte avant, magie des mots, de s'imposer comme un beau cadeau. C'est un travail, on le voit bien. Et puis il y a un autre travail qui est de veiller à la continuité de cette chaîne, de donner à manger aux lecteurs affamés, à des heures parfois volées sur la nuit, parfois sur le travail qui nourrit, parfois comme une punition qui n'accepte pas l'oubli. Il faut aussi veiller à ce que chacun puisse communiquer, veiller à ce que chacun se retrouve facilement, veiller à ce que l'on puisse oublier ce travail-là. Aujourd'hui, j'y pense et j'ai une tendresse particulière pour cette personne que je ne connais pas mais dont je sais qu'elle est indispensable, plus encore qu'elle ne l'imagine, à l'équilibre de ce groupe et peut-être même de chacun.
Merci webmestre
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Réflexion | Par obsidienne | Voir tous ses textes | Visite : 795
Coup de cœur : 13 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : Mytexte
Merci mais c'est surtout grâce à vous que ce monde virtuelle a de la valeur :-)
pseudo : monalisa
TU AS RAISON HONNEUR RESPECT RÉVÉRENCE AU GRAND GRAND WEBMESTRE QUI NOUS PERMET D'EXPRIMER LA VIE PAR LE MOT LE VERBE QUI UNIT LES MYTEXTIENS A TRAVERS LA PLANÈTE AMITIÉ. MERCI WEBMESTRE ET MERCI A TOI OBSIDIENNE POUR CE MERVEILLEUX TEXTE.
pseudo : ficelle
Oui, merci merci!
pseudo : Cécile Césaire-Lanoix
Vive Mytexte ainsi que tous les Mytextiens! Longue vie!
pseudo : volatile
Délicate attention, obsidienne, et tu me coupes la touche sous le doigt, mais tu le fais avec tant d'intelligence. Merci donc au webmestre ou webmestresse de prendre soin de son petit troupeau et de faire que l'on soit.
pseudo : VIVAL33
Oui obsicontemporain( oups) ...dienne, bien exprimé. Moi aussi je pense souvent à celui qui nous lit en premier, et je le salue.
pseudo : Isalou
Très jolie attention, Obsidienne, pour celui, pour celle, qui, totalement dans l'ombre, permet à ce site tellement convivial d'exister. Merci.
Nombre de visites : 173656