Quand l'astre tombe blanc,
Son or est mourrissant, nos ombres sont chinoises,
Sur ton corps indécent: il dessine en tremblant
Des voluptés sournoises !
Je m'étend sur ton flanc,
Ma pauvre main s'écrase, en craie sur cette ardoise,
De ton sein noir et vase ou tout droit, tout gonflant,
Ta fleur téton me toise !
Oh! la fleur de ta peau qui fleurait le lilas:
Parfum que tu mis là!
Toi l'appeau charbon de ces nuées guépines,
Et moi sous le sang cendre, un jour de juin, d'oeillet,
J'ai vu les jours se pendre et toi qui t'endeuillais !
Soir de guêpe et d'épines !
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Style : Poème | Par fantomiald | Voir tous ses textes | Visite : 727
Coup de cœur : 11 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : misa
Des descriptions magiques et envoûtantes ! Bravo !
pseudo : fantomiald
merci misa
pseudo : obsidienne
il est beau ce métissage de mots
pseudo : fantomiald
merci surement as tu repéré la danse des rimes internes! ou alors je me trompe!
pseudo : VIVAL33
Magnifique cadeau, un peu troublant... MERCI fantomiald
pseudo : scribio
quelle sensualité, que de mots délicieux ! merci
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