Turpin déroba ta bien aimée, Sweeney Todd.
Mais quant tu revins, rongé par la rancœur,
C'est ton âme qui, dans Fleet Street, Rôde,
Pour plaire a ton envie de vengeance et d'horreur.
Ton regard profondément noir, captiva une Dame,
Et sans aucune méfiance, elle accepta de pactiser
Avec toi, Diable manipulateur aux milles charmes,
Afin d'organiser et de masquer tes futurs méfaits.
Obnubilé par ton désir de crime et de sang versé,
C'est ton bras prolongé d'une lame affûtée
Qui réalisera tout tes actes non organisés
Dans ton semblant de boutique au sol ensanglanté.
Mais, souillé par tes gestes parfaitement sanguinaires,
C'est tout ton être qui en oublie le bien du mal,
Et toutes âmes sur ton siège, vont milles pieds sous terre
Y compris ta Belle, devenu démente après ton départ.
Tes œuvres maudites tu dois les payer, Sweeney Todd
Ainsi, tu meurs, tué de la main d'un jeune innocent
Et tu portes le corps sans vie de ta Femme, Lucy Todd.
Tu as été vengé par la mort de Turpin, mais tu perds ton sang.
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Style : Poème | Par chrissylabrune | Voir tous ses textes | Visite : 836
Coup de cœur : 9 / Technique : 8
Commentaires :
pseudo : volatile
Ce film était très beau et tellement dur. Il montre qu'un être peut être aveuglé par la folie au point de ne pas même reconnaitre sa bien aimée. Ton poème l'illustre très bien. Pauvre coiffeur.
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