Je me souviens du vent, ce sans-repos lissoir,
Le sable sur nos peaux ou les grains sont moroses,
Sur des feux éclatants, agonisait un soir,
Ou bruissait de l'eau rose.
Le souffle de la nuit diffusait son parfum,
Le fût des nues cueillait nos ombres en corolles,
Ici ou rien ne luit qu'un nouveau jour défunt,
Et sa teinte girolle.
Tes doigts sur moi couraient comme en un promenoir ,
Se mêlaient les diamants de sel a la liqueur
D'un syrop des secrets, qui a éteint le noir
En enflammant nos coeurs!
Quand la liqueur ambrée nous unit sans défaire
Un seul gout à la lie du vin de notre lit
Contre nos corps cambrés: ce lit de sable offert!
Nos ombres se relient.
Quand la flamme du jour embrasse notre nuque
Sur nos âmes saisies d'une envolée frivole,
Dans l'air tombe toujours le souvenir caduc
D'un beau ciel de lucioles.
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Style : Poème | Par fantomiald | Voir tous ses textes | Visite : 597
Coup de cœur : 10 / Technique : 9
Commentaires :
pseudo : monalisa
SOUVENIR ÉNIGMATIQUE D'UN AMOUR. JOLIMENT DIT. BELLE PENSÉE QUI NOUS FAIT RÊVER. MERCI
pseudo : volatile
Très belle vision, superbe envolée amoureuse. Je ferme les yeux et j'entends le bruit du ressac dans le lointain.
pseudo : fantomiald
merci a vous deux
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