Des bedons,
Il sont là pour diverses raisons,
Il y a celui du bébé,
Qui s'offre à vous pour des baisers
Il y a celui bien modeste,
De l'adolescente qui le hait comme la peste,
Mais il y aussi celui du petit africain,
Qui lui a faim, plein de rien,
Il y celui du body buildé
Chez qui il est ultra musclé,
Il y a celui de la femme enceinte,
Plaisir à caresser et nulle une contrainte,
Il y a celui de la femme mûre,
Pour qui c'est une injure,
Il y a celui de l'épicurien,
Qui n'est pas gras de rien.
Quoi qu'il en soit,
Il est toujours là,
Quoi que vous fassiez,
Il est détesté ou aimé.
En tout cas il est joli,
En tout cas on le chérit,
Et n'est-il pas aussi
Le berceau de la vie ?
10/09/2008
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Style : Poème | Par bolchoi | Voir tous ses textes | Visite : 842
Coup de cœur : 12 / Technique : 10
Commentaires :
pseudo : monalisa
BERCEAU DE LA VIE CE DEDON QUI NOUS ACCOMPAGNE TOUT AU LONG DE L'EXISTENCE. MERCI BOLCHOI D'AVOIR REVALORISÉ CE PETIT BEDON .
pseudo : obsidienne
le bedon qui me sert d'oreiller est celui que je préfère
pseudo : Isalou
C'est original, bien vu, bien écrit. Bravo, Bolchoi !
pseudo : Cécile Césaire-Lanoix
Magnifique! Vu sous tous ces angles, on porte un regard différent sur ce petit bedon. Vraiment très agréable à lire ton poème.
pseudo : Bolchoï
Il fait partie intégrante de nous, et je voulais lui rendre ce petit hommage, car je le maudis souvent : trop rond, trop gras, trop douloureux, trop creux... Justice lui est rendue grâce à vous, ouf ! j'avais la peur au ... ventre !
pseudo : ficelle
très mignon, ton bedon Bolchoï ! Magnifique de lui avoir rendu hommage.
pseudo : volatile
T'as oublié celui de la quarantaine. Mais il faut y travailler pour qu'il n'existe pas.
pseudo : bolchoi
Si Volatile, j'ai parlé de la femme mûre pour qui le petit bedon est une injure ! A-t-elle la quarantaine, telle est la question ! Ou peut être êtes-vous UN (et non une) quadragénaire, c'est pour cela que nous ne vous êtes pas reconnu dans cette femme !
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