Je m'enivre parfois jusqu'à tard dans la nuit,
Pour chasser mes démons...mais sans eux, je m'ennuie.
L'addiction va être salée, car la fuite en avant,
Ne peut consoler que l'espace d'un instant.
Les larmes de mon corps ont séché depuis bien longtemps,
Le temps heureux où je pouvais encore dire « Maman ».
Car oui, j'en ai eu une, la plus forte, la plus pure,
des mères qui soient. Un don de la nature.
Mais la nature a ses lois, celle de reprendre quand elle a donné,
Sans transaction possible, d'un souffle, d'une vague.
À l'âme. Il ne reste qu'accroché à mon doigt, cette bague,
L'anneau de la vie, celui de la sienne, abandonné.
C'est à elle que je dédis chaque parcelle de ma vie.
Mon garde fou, mon pied d'estale, ma faille fatale,
En moi à jamais, demeure l'empreinte de nos ri-
Re-naître une nouvelle fois, je le veux, moi le pistil, toi le pétale.
Partir sans crier, je ne le pourrai pas,
Maintenant que je sais que sa force est en moi.
Mes yeux sont les siens, ma voix est lactée,
Ce putain de destin, je vais le tracer.
Qu'importe le prix, j'ai déjà payé je crois,
Gardez la monnaie ! Je suis au dessus de tout ça.
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l'auteur est interdite"
Style : Poème | Par kopsa | Voir tous ses textes | Visite : 1202
Coup de cœur : 15 / Technique : 11
Commentaires :
Nombre de visites : 3051