"C'était un lundi soir, un vingt en six d'un Mai trop pluvieux sur sa gloire Eiffel ; que le voyage prit l'ampleur de l'inconnu. De nos corps, de nos âmes amoureuses des mots et saints billets, juchant la perfectible plume amendable, précieuse. En vous, je puise l'énergie de l'envie, de l'élan élancé ; d'une Wikipédia humaine ( ! ) Je vous avoue honteusement, que la métaphore est altéré, abîmé, talé ; cela sur le compte de mes yeux, d'un putride corail vermeille ; de veines éclatants sous le voile de Morphée me priant depuis trop longtemps. Et d'une fatigue, d'une fourbure foutue, d'une lassitude bassinante. Je trouve encore la force en la rude écorce de mes dix Maîtres, jongleurs jonglant ; d'une jonglerie imprécise sur la palette. C'est marrant. On dirait un joueur de piano, composant sans regarder le bout de ses phalanges, guidé indissociablement, que par le noirâtre impromptu de sa pensée. De ses songes, rêveries, cauchemars. Je ne suis que piètre compositeur de prose, tel un Rimbaud malade du génocide la bêtise, du n'importe quoi, du ridicule. Ridicule dites vous ? Tirade du Nez de mon Cynaro. Au moins, je pourrais me satisfaire que le ridicule ne tue pas. Si par cette missive, il me tue ; j'aurais essayé. Au moins. Que de bribes inintéressantes que je vous comte la, vous devez sûrement en rire aux éclats. Je ne demande pas un rire de pitié. Je trouve le rire du ridicule, plus prometteur ; voyez vous ?
L'église au loin entame ses douze coups du clocher trop rouillé à l'émanation de sabots de chevaux acerbes ou trop acides, je vais encore me plaindre à mon Dieu du trop plein de mes maux. Il sourira d'une pensée du baladin que je suis. Prometteur, vous voyez ? Je ne m'estime pas. J'estime autrui. Les autres. Vous. Pour qui des les premiers billets, j'éprouve un profond respect avec une soif assoiffée de me nourrir de vos mots, de vos préludes corsets, de vos effigies alanguis, de vos ballades lointaines, de vos fluides proses, de votre atypique voix , de votre imaginaire odeur empourprée de littéraire atouts. Dois je guidez ces billets et voyages ?
Ou me laissez emporter comme un éphémère piquant sur l'ivoire de vos cornes de bélier ?
Envie de me poursuivre encore un petit peu, ou de me rapprocher de vous dans le parallèle univers de nos âmes échouées ; qu'une belle blonde se faufile entre mes phalanges. Aimez vous autant que moi, l'intense nous brûlant si souvent la gorge ? Ce que j'admire, c'est la translucide fumée qui s'extirpe d'entre la caresse ouverte, mi close ; de mes lèvres. Formant en formes étudiées d'abouliques O ! Plongeriez vous avec moi dans ces eaux ? On y dit que le paysage est sublime et que le thé est d'un des meilleurs d'Orient. Ma vue est troublée. C'est à cause de la fumée. Je m'imagine avec délectation que c'est la vôtre, qui m'emmêlez dans le mélange de mes sens. Qui me perturbez, me brouillez. Jamais auparavant, au gré des vent, si étrange signe, ne m'avait dérangé. Non ! Ne vous offensez point, ni même évoquez d'excuse ; j'aime ce dérangement.
Parce qu'il vient de vous."
« C'était un Lundi soir,
En vain, scié d'un Mai
Assombri d'espoir, - Que
Volait le pourpre geai. »
[ __ = Vous avez sûrement saisi mon jeu de mots Amour, mon Amour.. Vain sci ( 26 de Mai )]
Votre Ly NéO
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Style : Pensée | Par Ly | Voir tous ses textes | Visite : 979
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Commentaires :
pseudo : monalisa
UNE PENSÉE ÉNIGMATIQUE SECRÈTE D'UN UNIVERS À PART QUI NOUS TRANSMET TA FAÇON DE PERCEVOIR L'IDÉAL VITAL . C'EST UN STYLE QUE J'AIME BEAUCOUP, L'AMBIGUÎTÉ DE MOTS RICHES D'UN ÊTRE HORS DU TEMPS. TOUT SIMPLEMENT C'EST GÉNIAL!!!
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