Comme un parfum qui erre au delà des couleurs,
comme un reflet sur l'eau qui piège les étoiles,
j'ai fait un rêve hier pour allonger mon coeur,
épuiser le silence et hisser la grand voile.
J'ai brisé mon miroir et entrouvert la nuit,
j'ai effacé le jour et cueilli les éclairs
sans que le temps jaloux que je sorte sans lui
ne puisse parvenir à me lier à la terre.
Moi qui écris sur l'air pour que le vent me porte,
j'ai amené mon ombre y renconter sa vie,
pour qu'un nouveau bonheur lui serve enfin d'escorte
et qu'un autre soleil l'attende à la sortie.
Des oiseaux y nichaient au duvet d'un nuage
que leurs plumes cousaient au présent qui s'émousse,
puis blotissaient leus chants au nid de ces images
que le vide réclame quand des ailes lui poussent.
Enfin nous étions ivres, enfin j'étais multiple,
l'infini était là, le ciel se remplissait,
il n'a fallu qu'un bruit pour clore mon périple,
hier j'ai fait un rêve et un rêve m'a fait.
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Style : Poème | Par jolco | Voir tous ses textes | Visite : 842
Coup de cœur : 12 / Technique : 11
Commentaires :
pseudo : Blanche Plume
Fan ! Je suis fan !! Encore !
pseudo : monalisa
Jolco, bravo ton poème est divin. Naissance , ce moment énigmatique de la vie qui métamorphose l'être au plus profond de lui. Merci de ce bonheur.
pseudo : BAMBE
Merci, je reste sans mots devant ce bel écrit.
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