pseudo : Isalou

Je comprends le texte comme ceci : voyons les choses de manière réaliste, telles qu'elles sont. (Mais peut-être suis-je dans l'erreur d'interprétation ?) (Par ailleurs, cela me ferait très plaisir, Michel, si vous commentiez de temps à autre l'un de mes poèmes, si vous disposez d'assez de temps pour cela bien entendu. Merci.)

pseudo : michelconrad

Chère Isalou, Cela fait quarante-cinq ans que j'écris des poèmes. Dans mon adolescence, et pendant de longues années , ma poésie a été très explicite : je renvoie mes lecteurs à mon site web, où tous mes poèmes sont mis en ligne et disponibles pour tous. A présent, je vise la plus grande densité, la plus grande concision possible, dans mon écriture : c'est une évolution, comme celle d'un peintre qui serait passé de la peinture figurative à la peinture abstraite. Je sais que, par une trop grande concision, je prends le risque de n'être pas compris tout à fait comme je l'aurais voulu, mais il y a une polysémie des textes, c'est à dire plusieurs sens possibles. Votre interprétation de "les racines du peuplier" est une des interprétations possibles. J'aurais voulu, pour ma part, mettre l'accent sur l'extraordinaire force de la vie végétale, celle qui soulève et détruit les temples d'Angkor. Pour cela , il aurait fallu plus de mots, mais je ne sais plus écrire avec plus de mots, aujourd'hui. Cela reviendra, peut-être. Amitiés. Michel

pseudo : monalisa

CA RESTE DES RACINES PROFONDES ET RICHES DE MYSTÈRE QUI ENRACINE TOUTES LES ÂMES PEU IMPORTE QUI ELLES SONT. MONTAGNES OU GOUDRON LA PUISSANCE DE LEURS FORCES EST MAGISTRALES. MERCI DE CES MOTS ABSOLUMENT ABSOLU.

pseudo : Isalou

Merci beaucoup, Michel, pour votre commentaire si précis et pour votre visite sur mon site. Même quand on écrit de façon relativement explicite, il y a toujours une crainte de ne pas être compris(e), voire de heurter. J'ai réfléchi pendant des jours à l'opportunité de publier "Le témoin"... Finalement je l'ai publié, parce que Mytexte est un espace très convivial, où l'indulgence règne... Encore merci pour tout, Michel. Amicalement.