On t'entend le matin 
dans le champs des oiseaux
Le chant dans les roseaux!
Les quelques mots latins!

Et au lac le réseau
De ces roseaux châtains
En poignardent les eaux
Et tes doigts le satin!

Tu joues la mélopée
A la surface pâle
D'un lac originale!
D'un ciel enveloppé!

Mon pauvre pouls dopé,
Entends-tu sa cymbale?
Face à ta mélopée:
Ma chair-montre s'emballe!

Ont cessé les mois fous
-leurs heures me lapides
en secondes rapides!-
Les ans que l'on bafoue! 

Adieu les rendez vous
Que je ratais, livide!
Car le temps se dévoue
Et le temps-mort se vide!

A ton pas, bel appas:
On entend du verdi.
Les prés ont reverdi
Sous tes impérieux pas.

Tes mystérieuses voix
Font renaître des lits
de mousse et des convois
De flores embellies!

Tes pas dans la terre en
Renouvellent la peau
-timbre aimé! tendre appeau!-
Et les parfums errants

Ont battit sans repos,
Dans le sang de ton chant,
Sous de sentant drapeaux:
Un château les cachant !